Selon le INE, 32,1% de la population vénézuélienne vit en état de pauvreté
RAQUEL BARREIRO C. | EL UNIVERSAL
sábado 24 de mayo de 2014 12:00 AM
Le INE (Institut National de statistiques) ha traduit en chiffres ce que les vénézuéliens vivent au quotidien: leurs revenus fondent à vue d’oeil et chaque jour augmentent le nombre de personnes qui n’arrivent plus à survenir aux dépenses de base.
En une seule année 1 795 884 personnes sont passées à grossir les bancs de la pauvreté, selon les chiffres diffusés par le INE
Le rapport de La Pauvret, mesure par échelon de revenus, montre que durant le deuxième semestre de 2012, le 25,4% des vénézuéliens ne comptaient pas avec les revenus suffisant pour acquérir “le panier basique”*, et pour la même période de 2013, le chiffre augmente à 32,1%
Acheter les aliments de base, payer les services prioritaires, tels que la santé, l’éducation et le transport sont chose impossible pour plus de 9 millions de vénézuéliens car leurs revenus sont insuffisants.
Foyers touchés
Le nombre de familles qui affronte cette difficile réalité de pauvreté, a augmenté de 6,1 points en un an.
Le INE montre que 21,2% de foyers se trouvaient en situation de pauvreté au deuxième semestre de 2012, tandis que l’année suivante, le chiffre augmentait à 27,3%.
En termes absolus, cela signifie 183 1 899 590 familles vénézueliennes ne comptent pas avec l’argent suffisant pour subvenir aux besoins prioritaires d’alimentation, habillement, santé, transport et éducation.
La promesse qui s’éloigne.
“En 2019, il y aura 0% de pauvres dans le pays” assurait Niclas Maduro lors de l’inauguration du “Sistema Nacional de Misiones", en Aout de l’année dernière.
Nonobstant, les résultats diffusés par le INE montre que le chemin se fait en sens inverse de cet objectif.
Ces chiffres mettent en évidence que les avancements en ce qui de réfère à la diminution de la pauvreté ont été complètement perdus étant la principale cause de cela, l’augmentation constante des prix depuis plus d’un an.
En 2012, le gouvernement avait réussi un indice d’inflation des plus bas des dernières années (20,1%), mais ce bénéfice ne fut que momentané, et les résultats se sont inversés l’année dernière, lorsque l’année s’est terminée avec une inflation du 56,2%. Les chiffres de la Banque Centrale indiquent que pour les secteurs les plus pauvres de la population, cette inflation a été du 59%
Les perspectives de que cette situation s’améliore en 2014 ne sont pas à l’ordre du jour. Les entreprises attendent des ajustements de prix pour compenser l’augmentation des couts; les transporteurs attendent l’augmentation des passages, et le gouvernement annonce des révisions dans les tarifs de l’électricité, et on n’écarte pas la possibilité d’une augmentation du prix de l’essence.
Ecoanalítica prévoie une inflation du 75% pour la fin de cette année.
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