Pourquoi doit-on boycotter MEDIAPART, erreur fatale dans la lutte de classe et risque majeur pour notre société.
Vieux militant de la lutte de classe, qui n’a besoin d’y croire car il l’a vécu, toute sa vie, la connait comme tous ceux qu’il a affronté dans cette lutte, les Parisot, les Buffet, ceux qui l’ont gagné jusqu’alors en en faisant une fable ou une utopie, mais la pratique tous les jours, implacablement, cette lutte que l’on n’a plus le droit de perdre, par nécessité, pour la vie, de la libellule de la pâquerette, condamnée si on les laisse faire.
Cette lutte et ses défaites, tragiques, sont mon histoire, né de cet ouvrier allemand, luttant, confiant dans la puissance du peuple, démocrate et balayé, franchissant le Rhin devant cette monstruosité, générée par cette méfiance et critique exacerbée des intellectuels socialistes ouvriers face à ce gouvernement issu de leur rang, sans pouvoirs face à leur crise et leur dette, critiques et dénigrements en ces années 30 qui ont façonné Auschwitz.
Dans cette lutte, la solidarité sans faille est celle de ceux qui gagnent. Un seul syndicat, une seule voix, les disputes et railleries sont dans le camp qui perd et que l’on attisera habillement et constamment, par rumeurs et dénonciations qui divisent et affaiblissent. La liberté, dans cette lutte, n’a pas sa place. Elle est celle que l’on exige et impose à l’autre car elle est sa perte assurée. Liberté, liberté de se désolidariser, de se critiquer et dénigrer, de se détruire et se perdre. Au MEDEF, la solidarité est de rigueur et malheur à celui qui prendrait des libertés.
La solidarité, les salariés la connaissent et la vivent. On ne critique pas le copain, pas au chef même si la connerie est grave, on répare, en silence quitte à la sortie, la bonne baffe, mais entre nous. Dénoncer au chef est trahir, mais même le chef, il est de chez nous, c’est un homme. On le critique, le dénonce comme salaud, mais s’il le fait, on le sait, c’est pour le patron, le pognon, on le respecte, il est comme nous victime et ça reste entre nous, jamais de nom.
Le journalisme de classe a-t-il disparu ? Est-il voué à l’échec face aux pressions économiques des lois du marché dominées par ceux qui ont gagné ? Ces formules militantes sans capitaux, usines et conseils d’administration et surveillance pouvaient ouvrir une perspective. Le journaliste de classe, lui, était en extinction comme le nouveau venu nous le révèle. Brailler et dénigrer la Sarkosie pouvaient faire illusion, dans les débuts de Mediapart. La culture et le discourt de cette équipe, issue d’Ordre Nouveau, transformait toutes polémiques sur son action en contestations de gauche. Le fond de cette presse naissante n’était qu’une relance de la dénonciation de personnalités publiques sans le talent et l’art d’un titre célèbre à Paris depuis Beaumarchais. Le ton comme le fond en était une presse malsaine, salutaire clament les polémistes, mais loin d’une pensée de gauche qui condamne les fautes, pas les hommes et respecte ceux-ci qu’ils fussent justiciables ou lecteurs. L’art qui se dévoilait était celui de la noirceur, du journaliste au lecteur, tous coupables, l’un de dénoncer, l’autre de clamer ou de douter de tant de vilénies. L’espoir dans l’homme, moteur de la pensée socialiste, sait reconnaître dans ces discours dénonciateurs la tradition anti-ouvrière des « tous pourris » promus à leur dépends à Rome et Berlin par les ligues fascistes voici un siècle.
L’affaire Cahuzac ne peut plus laisser de doutes sur les méthodes misent en œuvres et les objectifs affichés. Dégommer un président élu qui se dit Socialiste. Les gars de Gandrange et d’Aulnay se battent et savent contre qui, mais un président élu même sans pouvoirs mais de chez eux, ça donne des forces et ces forces font peur. Allez savoir, la confiance, ça grandit, ça fait des révolutions. Ce risque est intolérable, comme en 30, en Allemagne. Le « tous pourris » y a fait des miracles alors, recommençons. Mediapart, spécialiste de la dénonciation ; à Villefranche, la bande son, Cahuzac comme d’autres savaient bien et le compte en Suisse, à Paris, n’était secret que par pudeur car comme beaucoup, ne pas optimiser ses coûts fiscaux est très mal noté et cela se dit. Alors, compte en Suisse et polémique, fraude à 100 sous ou cout d’état ?
Le scénario que me racontait mon père, bien connu aussi d’Edwy Plenel, de la prise de pouvoir par Hitler est parfaitement suivit. Les interventions continuelles des journalistes de Mediapart pour la destitution du président et la crise politique qualifiant à coup sur le bleu Marine et ses troupes prêtes de l’anti-mariage seront la plus sévère défaite des salariés de France depuis 38.
BOYCOTTONS MEDIAPART ! DERNIER REFLEXE DE CLASSE – LA TRICHE, ON S’EN FOUT ; PAS DU FACHISME.