PLAIDOYER POUR LA NOMINATION DE FRANCOIS HOLLANDE COMME PREMIER MINISTRE
Par Pascal ADJAMAGBO, Ancien Maître de Conférence à SORBONNE UNIVERSITE
Paris, le 9 juillet 2024
Le moins que l’on puisse dire est que la situation du NFP et des pouvoirs législatifs et exécutifs français est très délicate aux lendemains du second tour des dernières élections législatives remportées par le NFP, mais auquel il manque plus de 100 députés pour atteindre la majorité absolue lui permettant de gouverner en toute stabilité et sérénité jusqu’aux prochaines élections législatives.
Puisqu’il serait donc antidémocratique que le NFP impose tout son programme électoral à l’ensemble du peuple français, le NFP est donc condamné à faire des efforts exceptionnels en matière de concessions mutuelles de la part de toutes les composantes de cette coalition électorale en vue de la confection d’un programme de gouvernement nécessairement différent de son programme électoral, pour garder contre vents et marées son unité d’action, et pour profiter des résultats des dernières élections législatives pour peser durablement de tout son poids électoral sur les pouvoirs législatifs et exécutifs français.
Il serait également antidémocratique, et même illégitime et immoral, que le Président de la République nomme le futur Premier Ministre en dehors du NFP, puisqu’il est déjà immoral que ce soit la coalition « Ensemble », crédité avant le front républicain d’environ 80 députés et que se retrouve grâce à ce front à 163 députés, et le groupe républicain LR-UDI, crédité avant le front républicain d’environs 30 députés et qui se retrouve avec à ce front à 66 députés, qui aient profité le plus honteusement du front républicain, qui a efficacement fait barrage au RN, alors que ces deux groupes électoraux n’ont respecté que partiellement le front républicain. C’est ce que prouve avec éloquence le maintien de deux candidates de « Ensemble », Anne-Laurence PETEL dans la 14e circonscription des Bouches-du Rhône, et Emilie CHANDLER dans la première circonscription du Val-d’Oise, qui a fait élire deux députés du RN, et le maintien du candidat Francis DUBOIS de LR, contre le candidat François HOLLANDE du NFP et la candidate Maïtey POUGER de RN, dans la première circonscription de la Corrèze, qui heureusement n’a pas pu faire élire la candidate de RN.
Compte tenu des points forts du programme électoral du NFP qu’il tient en transformer en loi, concernant en particulier la retraite et le pouvoir d’achat de la majorité des français, quitte à faire des concessions sur d’autres points de son programme électoral, dont certains sont objectivement folkloriques et provocateurs, voire immoraux, l’idéal pour le NFP pour avoir des marges de manœuvre serait de mettre en place un gouvernement « minoritaire », comme les deux derniers gouvernements, ceux d’Elisabeth BORNE et de Gabriel ATTAL, sous la direction d’un Premier Ministre stratège, consensuel, posé et expérimenté, qui est un nouveau député du NFP, qui est capable d’en imposer au Président de la République, de nouer des alliances de circonstance pour faire voter des lois qui tiennent à cœur au NFP, avec l’appui éventuel des députés issus de « Ensemble » sur des questions économiques et avec l’appui éventuel des députés issus du RN pour des questions sociales comme la retraite, sachant que le socialisme national est une composantes idéologiques constantes des partis européens d’Extrême Droite, et que la démocratie sociale est une des composantes idéologiques constantes des partis européens du Centre.
A la lumière de ces critères incontestables pour tout partisan ou sympathisant du NFP, le candidat idéal que le NPF devrait proposer au Président de la République comme le Premier Ministre de son choix, conformément aux choix démocratique du Peuple français lors des dernières élections législatives, est l’ancien Président de la République et le nouveau député NFP, François HOLLANDE, après avoir convaincu ce dernier d’accepter de servir de nouveau la République française à ce poste stratégique en ce tournant de l’histoire de a République française, dans l’intérêt supérieur de la République française.