La diffusion des idées nécessite de l'argent. L'UMP et le Parti Socialiste n'en manquent pas. Ils défendent les intérêts de la finance qui en retour ouvre grand ses coffres et l'accès à ses médias. Ce sont ces idées appliquées depuis 30 ans qui, après avoir permis à nos sociétés occidentales de connaître une période d'expansion folle, les conduisent aujourd'hui à leurs effondrements. En laissant la finance hors contrôle des démocraties, des intérêts privés ont pillés, maltraités violemment notre biosphère qui n'arrive plus à se régénérer. Jamais dans l'histoire de notre espèce, nous nous sommes mis dans une situation aussi périlleuse. Et bien, malgré ce danger imminent, le tintamarre médiatique actuel est orchestré pour assourdir tout discours qui chercherait à mettre en cause ce système économique fou.
Le bon sens nous dit que nous survivrons à l'écroulement de cette finance là en mettant en place une organisation plus réaliste mais pas si nous poursuivons la destruction de notre biosphère qui nous lâchera alors définitivement. Aussi, pour ceux qui le peuvent, faisons des dons certes modestes mais importants par leur nombre, à des partis qui proposent autre chose. Qu'avons nous à perdre? Étudions ces idées. Mettons les sur la place publique. Aidons à leurs diffusions. Plus que jamais, c'est le moment pour les citoyens de débattre, tant que cela a encore du sens, tant que notre société se tient encore debout et permet de le faire dans un calme relatif. Ces dons sont le meilleur investissement financier que nous puissions faire actuellement. Car si nous ne réagissons pas, si nous continuons à confier notre avenir à la finance plutôt qu'à la démocratie (*), tous nos patients investissements, ces économies d'une vie, pour nous garantir une retraite, des soins, une bonne éducation pour nos enfants, auront été finalement non seulement de l'argent jeté par les fenêtres mais aura servi de carburant aux incendiaires.
(*) Ces 30 dernières années, nos représentants avec le mot démocratie à la bouche, n'ont cessé de créer des lois pour lui retirer tout pouvoir d'agir sur la finance et donc sur notre économie. Notre constitution permet d'avoir à la tête de la République des personnes légalement élues pouvant faire le contraire des souhaits du peuple. Il suffit pour cela que des partis en apparence concurrents (UMP Parti Socialiste) se mettent d'accord pour ne pas soumettre certaines questions au vote (ex: pour ou contre la libéralisation de la finance) et qu'ils soient d'accord pour rendre impossible les référendums d'initiative populaire (autre moyen pour un peuple d'imposer un débat que refuserait ses élus). Résolvons d'abord ce déni de démocratie de la part de nos élus. La finance alors rentrera dans le rang si tel est notre souhait. Comment en douter, l'intérêt générale est si évident. Mais en attendant notre réveil, la course vers l’abîme menée par nos élus au service de la finance continue.