Littérature étrangère
traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis et Elena Zayas.
En quittant le territoire du polar et Mario Condé, son enquêteur bibliophile, Leonardo Padura n’en fait pas moins surgir des brumes du passé les pièces à conviction d’une intrigue autrement plus complexe et rétive : l’assassinat de Trotski - au piolet s’il vous plait - par Ramón Mercader, militant communiste espagnol transformé en instrument des ténèbres par les sbires de Staline.
Cette double histoire est continuée par celle d’Iván, écrivain sans œuvre, triste et résigné dépositaire malgré lui des confidences du mystérieux homme qui aimait les chiens dans une République de Cuba qui n’en finit pas de se noyer dans son propre crépuscule.
L’homme qui aimait les chiens propose une relecture inédite et passionnante de l’épais dossier du totalitarisme stalinien, authentique machine à broyer les bolchéviks de la première heure, le peuple russe en général, et Trotski en particulier dans un roman d’une profondeur inouïe et d’une maestria telle que le lecteur a réellement la sensation d’être invité dans les coulisses de l’Histoire.
EXCEPTIONNEL.