LIGNES TEMPORELLES
Une croisade de traits estompe l'espace
Réservé
Le silence emporte une fortune de neige
Des sons noirs aboient
Au flanc de l'inachevé
L'Infime
Haletant
Jappe des séquences douces
Le dessin mord le visible
L'Ajouré Rencontre le Large
L'instant crisse
Les couleurs touchent au couchant
Des signes en cohortes
Avident
La permanence de l'Ouvert
L'Écart fracture l'immémorial
Un amoncellement de coupes tentent d'en finir
Tout revient quand même
Nul bord ne ceint
Nul choc n'étreint
Nul trait n'achève
L'impact aboli
Tenir le journal de bord du vermiculé
Alors que d'anciennes flagelles
Se trissent bordées de rousseurs
Des lenticules ponctuent le reste de l'immense
Des virgules en rafale chauffent d'attente le
Blanc houblonnant
Souvenir de l 'Offert
L'intenté panique au revenant
Remonte Revient
Fulmine l 'éteint
Des pastels cahotent au violet
Rose Noir
Ça tousse dans les confins
Le Frémir sonde des coulures
Un point percute le solide
L'étendue s'affale
Abolir le rien
Ensemence le lointain
Rien n'y fait
Tout s'y tient
Des tirets braillent
La sismique hurle
L'averse du chaos
Mitraille la paroi
L'éclat en Demeure
La grammaire des feuilles persiste à
Compulser l'écrit des failles
Le morainique est frondeur
L'effondrement bruine
L'étonnement se berce
D'avoir Été
Ça repasse encore dans l'évanoui
On y revient
Nul avènement pour
L'évanescence des pas
Le moment du prononcé s'éloigne
Une précipitation guette
L'étalonnement du
VOIR
L'Ampleur blanche recueille des
Lignes tenues dans l'écart
Fourbir de stridences effondre le son
L'effilochée feutre
Le ramassé faseye
Le mouillé s'indure
Puissance Errance Continue
Haute fréquence
Intemporelle
Pascal VERRIER
Pour Gabriel MICHELETTI.
Porte Blanche, Strasbourg. 2 décembre 2012.