ORDURES DE MERDE
Ces ordures de merde
Ont une balance en lieu de cœur
Ils pèsent ceux qui perdent
Et les vendent avec raideur.
Leur vie se passe, s’efface
Sans que les barreaux ne s’écartent
Ils jurent, pestent, mais obéissent
Leur vie est un château de cartes.
Tour de vis, pas de grâce :
La haine et le racisme en font place.
Le revenu d’existence
Leur fait penser à une farce.
Ils ont rempli leur panse
Mais leur cœur reste de glace.
LE POLITOYEN
Tu as voulu voir plus court que les poètes
Ce n’était pas difficile, dans ta petite tête
Ta dictature se vante d’être démocrate
Et tes spectres avancent sans hâte
Laborieuse, ta loi qui rend esclave
s’infiltre dans le dédale démocratique
Ils regardent ailleurs, leurs portes closes
Prenant la conséquence pour cause
Leurs urnes sont fermées, leurs vies sont barrées
Ils voient quand même des solutions
Fermer les yeux, barrer les cons
Passé le point critique, l’état est grave
Ils n’avaient qu’à faire attention
Les erreurs font les solutions.