Le soir du massacre de Paris, je suis Charlie, trois jours plus tard, je me demande si les assassins ne se sont pas trompés d'ennemi, tellement fort, qu'ils ont donné à tout ce que nous rejetons, l'exploitation jusqu'à sa dernière expression, un moyen de nous planter en beauté sur ce qu'il faut condamner à en crever.
Les tueurs imbéciles et pervers n'ajoutent qu'au noir des desseins des bouffeurs de nos vies.
Et en plus, il faut se cogner ces princes de la démocratie, à nos côtés, quand la révolte nous fait descendre dans la rue, où ils ne mettent jamais les pieds que pour venir nous demander de voter, entre deux haies de gardes surarmés, avec leurs troubadours du P.A.F. qui nous embrouillent les idées..
Mince... On est vraiment mal barrés.