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Billet de blog 11 novembre 2014

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Les choses sérieuses.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Raisonner sa vie, sans raisonner l'espèce, lorsque l'on se préoccupe de sens aux évènements, engage aux raccourcis.

Or le raccourci éloigne de la compréhension de la dynamique à laquelle on appartient, que l'on soit d'accord ou pas.

L'individu ne peut s'abstraire ni de lui-même, ni de son milieu, dès lors qu'il examine honnêtement sa situation.

Alors suivant ses facultés, ses possibilités mentales et intellectuelles, il tire une vision.

Vision.

Ensuite, il faut l'interprétation.

Et ici commencent toutes les erreurs que l'on peut imaginer, sans parler de celles, encore plus fabuleuses, qui échappent précisément à la conception, qui est forcément parcellairte, toujours inachevée.

A la fin, on se découvre avoir posé des ensembles, additions ou soustractions de causes et d'effets, à jamais infidèles à la réalité du souffle global qui leur permet d'exister.

Mais la vie engage à l'action.

Et l'on sait que rien n'est plus trompeur pour l'avènement de l'identité, que le mariage entre une analyse inaboutie et une action déterminante qui sanctionnera une nouvelle redistribution aux évènements dont elle est née.

Alors?

Alors, quoi que l'on pense, on se trompe, quoi que l'on fasse, on fait à peu près, quoi que l'on dise, on aurait chaque fois mieux fait, de laisser une porte ouverte à plus de maturité.

Silence.

Le silence ne se trompe jamais.

Ensuite, il faut bien sûr imaginer que laisser grandir un mal, une souffrance, ou un désordre lourd de conséquences pour l'intégrité du vivant, est, a priori, une action en soi, pire qu'une autre qui les aurait redressés, empêchés, levés. On accueille comme on rejette, à l''aune de ses sensations,  on sème et on récolte le malheur et la toxicité qui l'aurait suscité, le bonheur et la joie qui le fait vérifier.

A la fin, plus rien ne peut vous tromper.

Si tout n'est pas égal, rien n'est décalé de la vérité générale, on est toujours tributaire de son expression.

Alors?

Alors, rien, faites ce que vous voulez.

Vous allez finir par aimer sans distinguer.

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