Avec l'assassinat d'un nouvel otage, on subit un matraquage médiatique encore une fois totalement déconnecté de l'information.
Sur les ondes et les écrans, la foule des va-t-en guerre se déchaîne, opposant nous, les démocrates, à eux, les monstres.
Et oui, il faut dire qu'ils coupent des têtes, des mains, enfin, pratiquement tout ce qui dépasse de leur conception pour le moins sanguinaire de leur religion.
Je ne suis pas humoriste, alors je ne ferais pas de bons mots et de bêtes blagues, pendant que des gens souffrent, meurent et se tordent de révolte et de peur devant la folie meurtrière.
Mais, tout de même...
De qui se fout-on?
La situation est grave, nous dit-on.
Et on veut bien le croire, mais pour qui? Et surtout, qui en porte la responsabilité?
Alors nos brillants analystes, les mêmes qui nous expliquent que les responsables du monde veulent la paix, la démocratie, la justice, le progrès, le bonheur des masses et sont en même temps des héros, parés de toutes les vertus qu'un homme politique sait vous faire avaler, comme hameçon, avant de vous jeter, asphyxié, sur la rive de l'après élection, nos auto-proclamés experts médiatiques, qui le sont surtout pour encaisser l'argent de leurs mensonges et de leurs intoxications, savent et nous désignent qui sont les responsables.
Ils suffit de suivre les traces de sang.
D'accord.
Mais une fois que l'on arrive aux corps martyrisés des assassinés, par un lâche autant que dément criminel en cagoule, si l'on regarde un peu plus loin, elle ne s'arrêtent pas.
Elles continuent et vont même très loin, dans le temps et dans l'espace.
Et, je suis désolé de le dire, mais les assassins de nos otages occidentaux, s'ils tiennent le couteau, se sont faits armer le bras très loin de chez eux.
C'est tout près de chez vous.
Si vous vivez dans une belle et franche démocratie, pacifique et bien nourrie.