On se fait matraquer par les suites de l'affaire Charlie.
Quelles interrogations restent?
Combien de jihadistes partis se faire la main en Syrie sont ici et combien vont revenir?
Bonne question.
Nos services de police et de sécurité sont-ils capables de faire leur métier?
Bonne question.
La justice a-t-elle les moyens, en l'état, de prévenir et sanctionner la diffusion du jhad, à la façon des assassins de Charlie?
Bonne question.
Dans les pays musulmans, est-il aberrant de voir manifester contre Charlie et la France de la libre expression?
Hum. Compliqué.
Quels pays musulmans?
La plupart sont des dictatures, donc on peut imaginer sans souci que si manif il y a, il s'agit de télécommander des pressions, pour ceci ou cela. De la France et de la libre expression, les manipulateurs s'en balancent, alors qu'est-ce qu'ils visent, vraiment?
Cherchez le pognon.
Qui veut racketter, qui veut éviter de sortir son chéquier?
Bonnes questions.
Une autre, pourquoi se prend-t-on un tel rouleau compresseur des médias? Que veulent-ils rentabiliser? Quels sont les évènements dont on ne nous parle pas, profitant du mouvement vers plus de buzz, pour encore nous enfumer?
L'Europe est aux abonnés absents.
Ce sont les nations, par la voix de leurs représentants qui font le devant de la scène.
Tiens, tiens...
Tiens, tiens, tiens...
Sinon, le livret A reste à 1%, retenez-moi, je vais mourir de rire.
A quand les emprunts souverains à 1%? C'est le taux auquel la BCE, et les copines, prêtent le plus souvent aux banquiers.
Qui nous le reprêtent, largement plus cher.
Là, personne ne pose de questions.
Sarkozy et son équipe de nervis sont toujours en liberté.
Le chômage grimpe, on ne sait rien de l'évolution de la pauvreté et de la précarité.
Pas d'interrogations.
Le panier de la ménagère atteint des sommets.
Pas de questions.
Le pétrole baisse, pas le tarif à la pompe.
Pas de questions.
Les gros salaires augmentent, les riches s'enrichissent, les politiques, les parlementaires et les hauts fonctionnaires qui font l'aller-retour avec le privé, cumulent les rentes, les payes, les retraites et les frais de représentativité. Les salaires n'augmentent jamais, mieux ils rétrécissent par l'augmentation du temps de travail et la perte d'avantages sociaux.
Pas de questions.
La musique, la culture, le ciné, les médias, les super-gros projets détenus par des portefeuilles de milliardaires, et je ne sais quoi, sont subventionnés.
Combien, qui, pourquoi et comment? On ne l'entend pas.
Les flics se suicident, on a un nombre de place en prison qui n'a pas bougé depuis trente ans, avec une délinquance dont on ne sait rien ou pas grand chose, sinon que ça saigne, de plus en plus.
Le service public des transports, de la santé (oh, maman, si vous voyez l'hôpital...), de l'éducation et je préfère arrêter ici, fait un plongeon comme jamais. Le privé qui se fait payer par le public, cliniques, industrie de la pharmacie et vaccins, grands groupes internationaux, explose ses chiffres d'affaires
Pas de questions.
Pas de questions sur ce qui nous importe, nous coûte des soucis, de l'argent, du travail et met en péril l'avenir de nos enfants..
Mais à voir l'actualité, il ne se passe rien, chez nous.
Par contre, là-bas, ches les enfants de Mahomet, on a de quoi écouter, lire et parler toute la nuit et la journée.
Ils n'aiment pas les caricatures du prophète. Ce qu'on s'en balance... Enfin, on nous le fait savoir, ce qui évite d'autres débats.
Merci le Pakistan, les jihadistes et Charlie.
Et merci à la télé, aux médias et aux profiteurs de l'enfumage généralisé.
Tout va bien.
Pour eux.
Pas de questions.
Tout est vieux.