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Billet de blog 21 avril 2014

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Soyons clairs, on reconnaît une société à ses marges.

Donc, d'un côté, on trouve des sondes qui parcourent les plaines désolées de Mars la rouge, après avoir sillonné les espaces infinis; de l'autre, il faut aller visiter les poubelles, la décharge publique qui additionne ce qui est rejeté par la collection du privé...

Et puis, bien sûr, on a les frontières. Check-point après poste-frontière, ouvert ou bien gardé, ce qui est devant et puis ce qui est derrière, on comprend dans la continuité de la perspective, même lorsqu'elle est bloquée, l'essence de ce qui s'exprime à la vérité d'être et de durer.

Oui, c'est pour un temps, puisque tout est voué sinon à disparaître, au moins à se transformer.

On aurait tort de croire que le début se réduit à la fin, ou que le coeur est semblable à la périphérie, ils ne révèlent chacun que leur part de la réalité.

On aura toujours quelqu'un ou quelque chose à aimer.

Dire : c'est mauvais, ou bien dire: c'est bon, voilà la manière des en-dedans la bataille... Le chaos, le désordre qui naît des plates-bandes auto-affirmées, mélange les affirmations et les dénégations, c'est ici que "on "commence le bien et là que s'arrête le mal, tout autant, c'est avéré et on le sait.

Mais, là où l'on est certain de ne jamais se tromper, c'est quand on se met à respirer.

Et l'effort souvent ne fait que mieux vous y aider.

Espoir?

Non, c'est plus que l'idée d'aller vers mieux et plus facile, beaucoup plus vrai.

On a de la joie à avancer, quand on croit faire du sur-place, quand on se sent reculer, alors que le corps et la chair et l'esprit sont en train de s'arrcher à la fange qui se préparait à les engloutir.

Bon, j'admets, la mort vous prend trop souvent visiblement sans que vous n'ayez rien vu de beau sortir de votre vie, mais c'est que vous ne savez pas regarder.

La marge personnelle, elle est dans l'imaginaire, pas dans le réalisé.

L'ordre règne, toujours, vous le poussez, du haut en bas de toutes les échelles, vous organisez, j'organise la hiérarchie de ce que je voudrais voir commander, et?

Je réussis, ou non, j'imagine, je représente, je raconte mon histoire, elle est fausse, et elle est pourtant la seule qui vaille, jusqu'à ce qu'elle rencontre une autre, qui vont faire un bout de chemin et se greffer sur le mouvement parfait, cette marée qui agite les familles, les villes et les pays, et enfin le monde...

Quelque part, quelqu'un est né.

Chantez.

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