Quand les hommes petits règnent, les grands se fatiguent, c'est que toutes les portes sont basses, en plus d'être fermées.
Alors, forcément, on s'épuise.
Salut Jean-Luc Mélenchon, tu as été impérial...
C'est ainsi, les choix de masse vont toujours aux à peu près, c'est pour cette raison qu'il faut des minorités qui servent de conscience.
Mais voilà, la conscience, cela se paie.
Quand j'étais gamin, on était quelques anarchistes, pourtant c'était déjà joué, entre les rouges marteau et faucille, les ploum-ploum- tralala et les porteurs de roses, qui savaient déjà ce qu'ils veulent.
Faites un bilan, regardez qui est devenu riche.
On sait ainsi qui avait des idées et qui avait des ambitions, déjà tout petit.
On sait aussi comment le raisonnement des uns et des autres, déjà, se faussait, au moment non pas des choix définitifs, mais de la simple et intellectuelle honnêteté.
La fin justifie les moyens, à la fin des fins, ce sont les moyens qui justifient les moyens.
On ne risque pas de se tromper.
Alors, oui, tu es fatigué, mais pas écoeuré, c'est que tu sais d'où tu viens et où tu veux aller.
Personne ne suit, ni ne veut précéder, celles et ceux qui ne proposent que des coups à prendre, il faut aussi au moins en donner.
C'est ainsi, repose-toi bien.
Et reviens.