Il ne reste que le silence.
Et oui, partout où je me tourne, le désordre règne, ainsi que les tourbillons qui font heurter les vagues de la révolte contre les récifs de l'incurie et de la rapacité.
Ailleurs, c'est un ressac tranquille du malaise inconscient qui s'étale sur une plage stupide et embarrassée.
Politique, c'est grand quand on brûle et crie, mais toujours pour illuminer.
Oh, société, où fatuité et tartufferie, ensemble, se baignent en parasites dans l'empathie et les coeurs désintéressés.
A la fin, on est pris, lié, enchaîné, à de fausses amitiés et dans de vraies prisons, par de fausses passions et de vraies trahisons, puis il faut bien continuer à respirer.
Respirer pour qui, pour quoi, quand et comment? Chaque face à son envers, équilibrer ment, avancer freine, alors certainement ne pas tomber, mais s'enraciner, relever et réparer. Ensuite, peu se satisfont ou réalisent la possibilité de simplement se réjouir de continuer, malheur aux morts vivants...
Folie, folie, folie, partout et toujours. Pourtant, la sagesse est enfin prête et le silence appartient à celles et ceux que l'on considère communément insensés ou perdus, alors qu'ils sont parmi les rares à savoir se retrouver, au fond d'une jungle de perfections biscornues et chaque fois étiquetées...
Si les cadres ne contiennent que ce monde, mieux vaut les dépasser.
Ainsi on a perdu les frontières qui rapetissent, les mesquins horizons et les jardins empoisonnés.
On gagne la paix et l'éternité.
Et on sourit.