C'est fou comme celles et ceux qui parlent s'écoutent bien, les autres ont leurs soucis.
A croire que tout le monde s'intéresse à bien passer sa vie, autrement dit, à mourir confortablement.
En fait, on tente la mise en adéquation de sa psychologie avec son comportement.
Ici, on parle profondément et là, on a toujours ses soucis.
Autrefois les philosophes et les penseurs avaient leurs mécènes, aujourd'hui, ils ont leurs éditeurs et conférence ouverte, dans les médias qui leur sont favorables.
On sème les idées dans un siècle, on les récolte dans le suivant.
Bon, on voit le plus souvent arriver des étincelles et du sang, dans des luttes imbéciles qui ne profitent qu'aux intérêts des puissants.
Qu'est-ce qui m'intéresse?
Une solution à mes soucis.
Comme tout le monde.
C'est pour cela que les penseurs et les philosophes du temps seront entendus par d'autres, bien plus tard, qui oublieront un peu leurs problèmes, à régler ceux d'avant.
On est toujours en retard d'une guerre, à combattre les moulins à vent du passé, pour éviter de faire celle qu'il nous faudrait conduire, à cet instant.
Alors, les soucis restent et se ressemblent, an après an.
Avec les puissants.