Voilà, c'est vu, on a commencé à alterner, la gauche, frappée dans son porte-feuille électoral, paye la note, la droite gagne.
Une frange de progressistes ou de réactionnaires passe incidemment.
Où est l'essentiel?
L'alternance entre une droite sarkocuistre que l'on a vu au travail pendant dix ans, contre une gauche qui fait ses valises après avoir mené la même politique.
Parce que ce dont on peut être certain, c'est qu'il n'est pas question pour le Ps de changer quoi que ce soit. Du moins, c'est affirmé sur tous les tons, on a compris que l'on a perdu, gros et cher, mais on continue comme si de rien n'était.
Donc, on va vers le basculement, à l'américaine.
Grosse abstention, droite plus ou moins antidémocratique d'un côté, gauche plus ou moins antidémocratique de l'autre, les actionnaires s'en mettent plein les fouilles, et c'est la fête, voilà l'avenir de la politique.
Les discours erratiques des uns et des autres, qui retrouvent les accents de leur jeunesse quand ils y croyaient, ne font que masquer la réalité.
Que peut-on changer? Comment peut-on vraiment bouger l'immense montagne d'inertie, dont les pauvres roulent, meurtris, jusqu'au bas des pentes?
Et bien, c'est simple:
Les soviets.
Contre la religion du fric tout puissant, qui force tout à la soumission, il faut une religion du partage forcé, qui lui fasse pendant.
Ainsi les équilibres naturels de la nécessité de forces diverses et à peu près égales, afin d'avancer et d'évoluer, seront sauvés.
Les Etats-Unis n'ont plus d'âme depuis la fin de l'Urss et le monde est devenu insensé.