Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Si je succombe parfois à la tentation d'un "dernier mot pour la route", c'est que je connais l'ivresse redoutable du rêve consigné. Depuis plus de trente années. Depuis ce jour fatal où j'ai suivi un conseil donné par les explorateurs du sommeil paradoxal: consigner ses rêves dans un carnet de voyage. La boîte de Pandore fut ainsi entrouverte par quelques pages fébrilement noircies au saut du lit, puis abandonnées en route, dans quelque repli de conscience. J’avais ouvert la boîte. Les deux univers étaient irrémédiablement connectés. Enfant, je scénarisais mes vies et les mettais en scène. Jeune adulte, je scénarisais ma vie et la mettait en œuvre. Rêveur, je traversais les scènes et les vies, les miennes et les autres. Toutes les autres. Toutes les miennes. Écrivailleur, je me coinçais les doigts dans mes rêves à tiroir et archivais sans relâche l’écume de mes jours. Au point de me noyer dans mon propre reflet.
Dans quelques jours mon rêve « passyfié » s’effilochera définitivement, à la faveur d’un abonnement promotionnel, lui-même en fin de course. Impossible de m’abonner à ces tarifs-là. Mais très content de vous avoir connu. Excellent balancement, d’un univers à l’autre. Amicalement.
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