Forme inédite de chantage, dirait-on. (En fait, c'est ce qui se passe partout.) Nous, patrons de presse, avons tout pouvoir. Bon, nous ne pouvons pas délocaliser, alors nous ferons taire vos revendications - une broutille, la protection de l'emploi - car s'il est parlé de nous, c'est vous qui serez tus, nous montrerons que nous sommes plus forts que vous, vous, les coupables du triste destin d'une profession. C'est nous, et non vous, qui décidons que demain les kiosques de la presse quotidienne seront vides.
http://www.franceinfo.fr/economie/aucun-quotidien-national-en-kiosque-mercredi-sur-decision-des-patrons-de-press-883571-2013-02-05
On admirera au passage le style "France Info", tout en nuances. Et le silence de Mediapart, à cette heure.