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Billet de blog 11 février 2013

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En désespoir de cause...

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 Un seul commentaire figure sous la brève que j'ajoute en lien, les voici :

Lien : http://www.mediapart.fr/journal/france/110213/veillee-darmes-sur-le-site-damiens-de-goodyear

11/02/2013, 11:18 Par Jean-Claude POTTIER

Si un jour on m'avait dit que des milliers de licenciements annoncés laisseraient le pays dans une totale indifférence, je ne l'aurais pas cru.

Si on m'avait dit que ça n'intéresserait pas plus le PCF et la CGT, j'aurais éclaté de rire et aurais répliqué je ne sais quoi sur l'anticommunisme, etc....

Mais il est pourtant très réel que l'opinion se fout comme de l'an 40 de ce qu'il advient à ces salariés.

Licenciements, réduction d'aide européenne aux restos du coeur, l'armée et la guerre au Mali, jamais la situation ne s'était trouvée aussi bas.

On ne peut même plus évoquer le risque fasciste car nous sommes dans un entre deux qui tient de la démocratie et du diktat.

Un cépuscule social et politique.

La seule solution qui reste aux travailleurs licenciables c'est l'action violente et spectaculaire, c'est le refus définitif, c'est la vie ou la mort.

Ni plus ni moins.

Je ne suis pas d'accord avec tout (l'action violente, dans l'état actuel des choses, elle se retournerait contre ses auteurs et c'est tout). Pas d'accord non plus avec l'idée que l'opinion se fout de ce qui arrive aux licenciés : voyez comme on s'active sur les forums ! Et aussi, on écrit à son député, c'est très efficace. Et on signe des pétitions. (Euh, je fais un peu de tout cela, ce n'est pas une critique de ceux que j'imite, donc...)

Je propose autre chose : faire appel à nos syndicats, enfin, pour les syndiqués, évidemment (j'exclus les jaunes, CFDT en tête). Il y a tout de même matière, entre les 20 milliards offerts aux entreprises, le "CDI flexible" et les licenciements d'entreprises qui s'enrichissent, à demander une grève nationale - et je dirai public-privé, ce qui arrive aux uns tombera sur le nez des autres aussi, et de toute façon nous sommes tous concernés, selon l'expression consacrée - une vraie politique de justice sociale, tout l'inverse de ce qu'on nous fait gober actuellement. 

Les syndicats, ce sont les syndiqués aussi. Surtout. Et si dans le privé (je ne parle pas des petites entreprises), on pouvait, sous protection de préavis syndical, se bouger nettement AVANT d'être licencié... On a bien vu ce que donnaient les compromis sur les salaires et le temps de travail... La soumission ne sert à rien.

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