Vous avez-envie de vous livrer à un passe-temps absolument futile, mais ma foi bien innocent,ou alors, comme le fait notre ami Clair Charpentier dans un commentaire que je m'apprête à citer, vous avez une orthographe trop bonne pour ne pas passer pour un cuistre, et vous voulez vous en défaire?
Alors, n'hésitez pas : le pourrisseur de textes est fait pour vous !
Sert aussi d'aide à la catharsis pour détruire tous les textes qui nous déplaisent : discours politiques ou éditocratiques, commentaires insultants ou simplement exprimant une opinion qui n'est pas la vôtre, autres.
Le commentaire de Clair Charpentier, maintenant, extrait d'une houleuse discussion sur l'orthographe, sa vie, son œuvre (à l'orthographe, pas à Clair Charpentier):
Anecdotique :
Parfois, pour grimer ma science de l’orthographe —science des ânes par excellence, j’en conviens— j’utilise un pourrisseur de texte, bien pratique pour me placer au niveau (*) :
http://sites.univ-provence.fr/veronis/demos/index.html
Par exemple, le premier quatrain de ”Après trois ans“ de Verlaine, qui ne présente pas de difficultés insurmontables, devient après être passé à la machine :
« Ayant pousé là porte étroite qui chancele,
« Je me suis promené dans le petit gardin
« Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
« Paietant chaque fleur d'une humide étincele.
Tout le monde aura compris que ma prétendue science est une hâblerie de savant de Marseille… j’espère. En réalité, mon orthographe mériterait un bonne greffe de dictionnaire.
(*) : Mais de qui, grands dieux ?