Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Pour considérer le problème concrèt que semble poser à ce jour l'ouverture de toutes les frontières, on peut se référer au petit monde qu'était la France lors de l'abolition des privilèges. Ceux qui avancèrent l'idée qu'un tel avantage de naissance n'était pas légitime se sont vu rétorquer que le monde était ainsi et que son équilibre en dépendait, qu'il ne pouvait y avoir un monde où tous seraient nobles. L'histoire de France a fait de chacun de nous, non pas des nobles mais des citoyens. Il ne faut donc pas imaginer un monde où tous les hommes pourraient profiter des avantages de l'occident d'aujourd'hui, (dépensant l'énergie sans compter, régissant l'agriculture mondiale, jouant avec les matières premières et mettant en péril l'environnemnet de tous), mais bien un nouvel homme, citoyen du monde. Si une telle idée est trop grande pour certain, elle est aussi autant en avance sur son temps que fûrent les premières idées de la révolution. L'avenir ne nous dira rien sur la justesse de cette idée, elle pourrait bien ne pas être mis en application, comme elle pourrait surgir par la force des peuples qui voudraient en bénéficier, son avenir dépend de ceux qui voudraient la défendre et de l'énergie de ceux qui voudraient la réduire à néant. L'universalité de cette idée de partage n'est pas à démontrer, elle est par essence universelle ! Ce qu'il manque, c'est le courage de la défendre et la force de la faire accepter.
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