pollueur payeur...

pourquoi ne pas s'arrêter un peu sur cette expression, à l'heure où les tarifs de l'électricité doivent augmenter pour financer la relève des centrales nucléaires, où les coûts de traitement de tous les déchets ne cessent d'augmenter et où nos gouvernements ne savent plus quelles recettes fiscales inventer pour tenter de limiter un déficit public aggravé par des années de stagnation... Pourquoi ne pas imaginer (mais ce mot est bien loin de la pratique politique actuelle) que le pollueur paye...que toute activité productive finance le coût de la pollution qu'elle engendre. Cela ne parait pas insurmontable et permettrait de valoriser et d'inciter les activités non polluantes. En économie, on parle d'externalisations négatives (en gros les conséquences négatives liées à l'activité productives) et l'objectif serait donc d'internaliser les coûts générés...On opposer que la méthode est complexe à mettre en oeuvre pour des biens produits ailleurs et importés...Mais on peut alors appliquer une taxe d'entrée de financement de la dépollution...(exemple simple, tous ces téléphones fabriqués avec des composants électroniques dont le recyclage est trsè coûteux pourraient se voir appliquer une taxe à leur entrée). Une telle mesure ne viserait pas à freiner les importations, mais elle permettrait aux consommateurs /citoyens de prendre conscience du coût des mesures de dépollution et elle inciterait les producteurs à avoir recours à des procédés plus respectueux de l'environnement...