Les violences policières sont devenues banales dans la vie de tous les jours, elles sont de plus en plus fréquentes, malheureusement aucun media ne réagit. Les policiers qui sont coupables de ces actes en profitent pour continuer car ils s’aperçoivent que personne n’en parle. Je trouve cela ignoble et humiliant, quand les forces de l’ordre voient un individu qu’elles veulent contrôler, elles en profitent pour lui donner quelques gifles. Elles n’hésitent même plus. Elles le conduisent dans un coin qui n’est pas visible, elles le passent à tabac puis elles repartent comme si de rien n’était.
Une minorité de policiers préfère nous violenter et nous insulter
Je trouve ça triste et lâche car la police est là de base pour nous protéger du mal et nous aider. Mais à la place de faire cela, une minorité préfère nous violenter et nous insulter. Je vous parle de cela aujourd’hui car je connais pas mal d’amis qui ont subi des violences policières, je vais vous raconter une anecdote.
Un jour, il y a un an, un ami à moi s’est fait arrêter par la police pour aucune raison. Les policiers l’ont menotté puis lui l’ont mis plusieurs gifles, l’ont mis au sol et ont commencé à le rouer de coups au corps sans compter quelques coups au visage. Après cela, ils l’ont mis dans la voiture, puis l’ont insulté de plusieurs noms. Quand il arrive au commissariat, ils inventent un “refus d’obtempérer”. Comme si ce n’était pas assez, ils l’ont emmené dans la cellule et l’ont aspergé de bombe lacrymogène.
Cela est honteux de la part de certains policiers qui profitent de leurs pouvoirs pour imposer leurs petites lois. Les médias n’en parlent pas, ne réagissent pas et préfèrent parler plutôt de choses futiles que de parler d’un sujet qui a pris tellement de places dans nos banlieues françaises. Il faut revoir les méthodes de certains policiers qui profitent de leurs fonctions.
A (filière pro)
Un article à retrouver sur le blog du journal lycéen Tous Auffray Mag. En prolongement, on lira l’article de Youss sur la vie en banlieue : « Nous vivons sans cesse dans la peur et nos parents aussi ».
Cette nouvelle publication lycéenne, comme les précédentes en lycée professionnel depuis 2010 (voir ici), se veut un espace d’expressions des élèves sur des sujets d’actualités et sur leur vécu d’adolescent-e-s. Ce 12 pages entièrement écrit par les élèves et apprentis des filières professionnelles est ainsi consacrée au conflit israélo-palestinien. D’autres sujets sont plus légers. Ainsi, parmi les articles sur les rapports de genre, la polyandre du lycée (pseudo qu’elle a choisi) nous raconte comment il est difficile d’être une BDH (voire lexique de la street sur le blog), le stigmate qu’on lui renvoie. Cependant, cela vaut le coup car, écrit-elle : "vous n’allez pas vous lasser de votre partenaire, vu qu’il y en a plusieurs !".
Bonne lecture.