Agrandissement : Illustration 1
La valeur d'un propos tient à sa véracité et surtout à la possibilité qu'il puisse un jour atterrir dans vos oreilles. Sauf si on est en période électorale, la gauche reste invisible ou très peu représentée. Que ce soit sur le privé ou sur les restes fumants du service public, elle n'est invitée que pour se justifier ou commenter le formidable courage de la droite.
Ça devient:
- Gênant
- Très gênant
- Très très gênant
- Ça va finir pas se voir
Je ne reconnais plus mon vieux média à papa, on a vraiment basculé depuis la concentration des propriétaires actifs dans le milieu de l'économie, à une télé et des médias audio de plus en plus soumis à la publicité et à la pression économique. Il semblerait que personne ne veuille attester de ce fait. Il n'y a plus de place pour une pensée divergente, humaniste. Penser à gauche devient subversif, douteux, passéiste, ringard, intellectuellement suspect ou antisémite. On ré-entend des mots que l'on n'entendaient plus depuis les années 30, tels que: "anti-france, ennemi de l'intérieur, ultra-droite, réarmement démographique, réarmement européen, etc"...
Le service public n'est pas en reste, un journaliste de France Culture c'est permis de dire que la France insoumise était antisémite car il n'y avait pas en son sein de dirigeants Juifs. À bon, on en est là !
Chaque journaliste, patron de presse devrait avoir à cœur de défendre la liberté d'expression et celles des autres. Et pas uniquement celle de la mosaïque des droites qu'on nous sert à longueur d'antenne. Il faudra se battre pour pouvoir s'exprimer c'est incontournable. Pour montrer aux censeurs qu'on tient à notre démocratie et aux droits des autres. Sans se laisser intimider par l'arme de destruction massive qu'est devenue l' accusation d'antisémitisme faite à toute la gauche.
L'odieux visuel doit disparaitre.
Mon blog modeste
Pour m'aider à financer mes dessins