Z comme zéro ; tolérance zéro comme la pensée zéro des gouvernants ; comme le nombre de zéros derrière le chiffre un des plus grands prédateurs milliardaires de notre temps ; comme le zéro politesse d’un président-monarque qui se prend pour Jupiter ; je pourrais poursuivre cette énumération à la « Prévert » mais ceci n’aurait aucun intérêt.
La tolérance zéro est un euphémisme pour cacher la vérité : l’intolérance derrière cette expression.
Qu’est-ce que le zéro ? Le néant. Le rien (si méprisant du président-monarque). Finalement, que veut dire la tolérance zéro, le néant de la tolérance est l’intolérance pour tout ce qui importune le pouvoir en place. C’est le zéro de la politique qui privatise les services publics au profit d’entreprises dont l’objectif est de faire le max de fric sur le dos des contribuables et celui des usagers.
Le zéro est la démission des politiciens face à la complexité du monde afin de le simplifier ; c’est rejeter la diversité des gens pour les faire entrer dans un moule afin de mieux les contrôler et les manipuler. Derrière le zéro se cache le refus du dialogue ; le refus de l’alternatif, le refus du compromis, le refus de l’autre. Derrière le zéro, il y a la vision d’un monde uniforme, réglé comme une machine et où les gens sont des clones. C’est une justice qui ne nuance pas, qui n’est plus un échange, qui n’existe plus car remplacée par la police.