Sous l’ancien régime, notamment depuis Louis XIV, la centralisation du pouvoir a conduit à une répression accrue. Les outils de maintien de l’ordre, tels que les prisons et les exécutions, ont été utilisés pour contrôler les populations. Même les nobles étaient soumis à des rituels humiliants, comme le lever et le coucher du roi.
La Révolution française, bien qu’elle ait apporté des idéaux de liberté et d’égalité, a également connu une période de terreur où l’état a utilisé la violence pour éliminer ses opposants. Avec le temps, l’état est devenu de plus en plus présent dans la vie quotidienne, ce qui a souvent conduit à une perte de libertés individuelles.
L’idée selon laquelle la liberté et la sécurité sont des valeurs antagonistes est un leurre. Sans liberté, la sécurité n’est qu’un instrument de contrôle entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir. Perdre la liberté signifie devenir l’esclave d’un système, où chaque pas est surveillé et contrôlé. Je ne vois pas jusqu’où il faudrait sacrifier notre liberté pour obtenir plus de sécurité. Est-ce qu’il faut aller jusqu’à être totalement prisonnier du système pour se sentir en sécurité ? Non, la vraie sécurité ne peut exister sans liberté.
En réalité, l’état, chose abstraite et sans consistance, ne nous protège plus, ne nous veut plus de bien et n’agit plus pour l’intérêt de tous. Il est devenu l’ennemi de l’humanité, le grand destructeur des libertés.