L’apocalypse a déjà eu lieu et personne ne l’a su.
Vu le nombre d’espèces animales qui ont disparu, vu les dégâts de l’agriculture intensive sur les sols, vu la prédation de la plupart des « richesses » du monde, et la liste peut être longue, il me semble absurde de raisonner en une crise écologique à venir, d’un collapse du milieu naturel si nous ne faisons rien.
L’apocalypse écologique, c’est du passé, nous vivons déjà dans le monde d'après. Nous ne pouvons rien contre l’entropie, les dégâts sont déjà là, aucune mesure ne peut réparer les dommages que l’Homme a infligés à l’environnement.
Il ne nous reste plus qu'à changer, à changer et à s’adapter à ce nouveau monde. Et ce n’est pas avec les outils de l’ancien monde (qui ont contribué à détruire la terre) que la communauté humaine pourra construire un monde vivable pour elle et les vivants.
Il faut changer notre vision du monde. Comme le dit Jacques Audiberti, l’Homme doit accepter de perdre de vue qu’il est le centre de l’univers. L’humain doit reconnaître qu’il fait partie d’un vaste environnement interdépendant et que tout y est lié.
Le nouveau monde se fera ensemble ou il se fera sans nous : l’humanité.