La Charte de Munich....Tant de chose à dire....
Il fut une temps ou elle fut sacrée pour nombre et désormais elle est jetée comme une bride par certains éditorialistes ou candidats......
Commençons par son préambule...
Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.
La dessus c est à peu près respecté par certains ,mais d autres confondent Liberté d expression et Liberté d opinion
Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
Et pourtant est ce respecté...pas vraiment souvent surtout du coté de certains employeurs...
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.
Ces limites sont trop hélas franchies par des "culs plats des plateaux Tv "sur une chaine qu ici je ne nommerai pas
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
1) respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
Il y a tant de choses à dire ..Quand des journalistes ou nommés ainsi alors refusent de reconnaitre une fake news ou sélectionnent l info....
2) défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
La critique est très mal acceptée par les mêmes qui outrepassent la liberté d expression...
3) publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
Quand dans certains médias, certains citent ou invitent des révisionnistes ou des ségrégationnistes qui balancent à volo ....il y a des questions aussi à se poser
4) ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents
5) s’obliger à respecter la vie privée des personnes
Sauf quand un candidat invite un média et après vient faire sa pleureuse ...Vous savez de qui je parle...
6) rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
Alors là vous remarquerez que les erratum chez VA, et dans le groupe de B. la rectification on l attend encore
7) garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
8) s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
Alors là c est de tous les cotés qu' il y a à redire...Entre les collègues qui piquent les textes ou s en inspirent, les médias qui vous volent votre travail il n y a hélas que peu de condamnations judicaires
9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
Raté...Entre la 16 qui fait littéralement la promotion d une certaine droite , la 15 qui fait le SAV du gouvernement et les autres qui cirent tant les pompes qu' ils souffrent de lombalgie littéraire, l information a t elle encore un sens ....
10) refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Déclaration des droits
1) Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
2) Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
3) Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
4) L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise.
Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
5) En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.
Bref faisons un distinguo entre les "culs plats " éditorialistes, essayiste et autres élites du metier et journaliste de terrain , d investigation , métier qui ne se perd pas mais qui est de plus en plus difficile à exercer et surtout qui ne nourrit plus son homme...
Patrice Nice Journaliste