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Billet de blog 30 mars 2016

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Communiqué de Presse de la Ville de Gennevilliers : Le double langage de l’Etat

La Ville de Gennevilliers apprend par la Préfecture des Hauts-de-Seine que 16 réfugiés évacués ce matin de Stalingrad à Paris ont été relogés dans l’Hôtel Formule 1 situé dans le quartier des Grésillons à Gennevilliers. Cela après qu’en décembre dernier, 42 « réfugiés » aient été relogés dans un foyer de notre ville (dans un quartier prioritaire),

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ces derniers trouvant heureusement une belle solidarité des associations gennevilloise.

La Ville de Gennevilliers s’inquiète sur le manque de structures d’accueil créées par l’Etat pour s’occuper avec dignité des personnes obligées de fuir leur pays. Nous sommes loin des déclarations d’il y a un an du gouvernement français sur l’hospitalité de notre République.

Nous constatons une fois de plus que l’Etat impose des hébergements d’urgence à des villes comme Gennevilliers, dans des hôtels non prévus à cet effet. Le même gouvernement qui veut nous empêcher de construire des logements sociaux pour répondre à la demande sous prétexte que nous en avons plus de 50% ou parce que nous avons des quartiers prioritaires, n’hésite pas à utiliser des hôtels ou des foyers situés en quartier prioritaire pour faire des relogements d’urgence ! C’est le double langage permanent qui se solde par des contraintes pour les villes bâtisseuses, de la complaisance avec les villes qui refusent de construire du logement social. Pendant ce temps-là, la Région Ile-de-France continue de soutenir le 16e arrondissement de Paris qui refuse un centre d’hébergement pour SDF. 

La Ville de Gennevilliers demande que des solutions dignes et pérennes soient trouvées par l’Etat pour le relogement des personnes hébergées par le 115 de Paris sur notre ville.

Gennevilliers, le 30 mars 2016

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