Une rencontre publique est prevue
Mardi 18 octobre à 18:30
Université Panthéon - Assas Paris 2
Amphi 2A
Ce vendredi 14 Octobre, juste après la dure répression subie par les étudiants lors de la manifestation du jeudi 6 octobre, arrivent à Paris quatre des principaux porte-paroles du mouvement d'étudiants chiliens pour dénoncer le gouvernement néolibéral chilien auprèsdes organismes internationaux. Ce mouvement se maintient depuis cinq mois et enest à son 37ème manifestation contre l’Education Nationale privatisée, instaurée sous Pinochet et consolidée par l'alliance de la Concertation et du gouvernement dès 1990 et jusqu’en 2010 (dominée par le PSCh et la Démocratie Chrétienne). Les étudiants luttent pour une éducation publique, gratuite, laïque et d’excellence.
Camila, Giorgio, Gabriel et Francisco
"Notre voyage ne servira pas de tapis rouge, pour le retour de Bachelet" » déclare Francisco Figueroa, Vice-presidente de la FCH.
Sebastien Farfan, Président FEUV(Fédération des étudiants de Valparaiso)
porte-parole de la Confech aussi,
qui s'est joint à ses camarades ce samedi 15 Octobre
Voici son interview, réalisée à Genève, ICI
A Paris, ils sont invités par L’Observatoire des RéformesUniversitaires (ORUS-INT, méconnue des milieux exilés chiliens en France), l'UNEF,la Fedach, et le « site d’information Mediapart », entre autres, indique le Communiqué de presse diffusé par la Coordination animée par un représentant de la Fondation Danielle Mitterrand.
Le mouvement des étudiants, très méfiant vis-à-vis des organisations politiques institutionnelles, ont réussi jusqu’à présent à ne passe faire récupérer par les appareils politiciens, tous responsables de l’étatdu cadre néolibéral, camisole de force de l’éducation au Chili. Ainsi, le mouvementa reformulé le mot d’ordre mondialement connu « le peuple uni, jamais ne seravaincu » par « El pueblo unido, avanza sin partidos » (le peuple unis,avance sans partis) en se référant aux partis institutionnels. Espérons que, parmi les invitants proches de tel ou tel courant du PS français, sauront respecter cette indépendance, très politique, du mouvement, parce qu’elle s’inspire du mouvement mondial des Indignés espagnols et grecs, repris actuellement par les israéliens et les étatsuniens du OWS, ce qui a permis sont succès. C’est un mouvement transversale, participatif, délibérant et transparent dans son fonctionnement par assemblées de bases.
Les étudiants Chiliens à Paris appuyant le mouvement étudiant ainsi que les associations des vieux chiliens exilés en France, l’ Association d'Ex-prisonniers politiques chiliens en France, RELMU-Paris, Colectivo por los Derechos Humanos en Chile et Tierra y Libertad para Arauco, d’une part, et la Fedach d’autre part, ayant seuls véritablement animé les manifestations à Paris, en écho de celles organisées au Chili, pourront avec la communauté chilienne, comme le prévoit l’agenda communiqué par la Coordination de la visite, rencontrer les trois leaders le samedi 15 octobre à 18H00 à la Cité Internationale, cordialement reçus par la Maison du Brésil. Evènement sur Facebook ici
Au cours de leur visite, les étudiants chiliens, vont rencontrerdes interlocuteurs de la Commission d’Education du Parlement Européen et ceuxde la Commission d’Education de l’OCDE. Ils iront à l'ONU, à Genève, pours’entretenir avec la Commission des Droits Humains, pour dénoncer legouvernement chilien, ainsi, bien sûr, que la répression et sa politique d'éducationdiscriminatoire. Ils comptent aussi rencontrer les représentants de l’UNESCO àParis. Ils auront aussi des entretiens avec Edgard Morin et avec StéphaneHessel.
Le gouvernement chilien a essayé de faire jouer soncorps diplomatique pour saboter les prises de contacts en Europe, signale leVice-Presidente de la FECH et un des porte-paroles de la CONFECH, FranciscoFigueroa (Voir ici)
Le vendredi 14 octobre de18h00 à 19H30 interviendront sur « LePrintemps chilien : débat autour du mouvement social » à la UniversitéParis 7 Diderot, Amphi 10E, Halle au Farine : 5 rue Thomas Mann 75013 Paris, Metro Bibliothèque François Mitterrand, Bus 89 ( map ici )
Ce voyage en Europe de trois porte-paroles dumouvement des étudiants chiliens, intervient après l’échec de la troisièmeréunion réalisée le 6 octobre avec le ministre de l’éducation Bulnes, quiencore une fois il leurs a ressorti les même propositions initiales que lesétudiants refusent. Cette réunion, à laquelle le président Piñera n’a pasassisté bien qu'il s’était engagé à y participer, s'est déroulé en find’après-midi, après la forte répression de la manifestation qui avait eu lieu dès 10 :00 heures du matin. La répression a été trèsforte, comme il est possible constater dans la vidéo dans cette page, et elles’est abattu sur les journalistes de la télévision et les photographes.
En particulier, la gratuité de l’éducation supérieure a reçu un refus du gouvernement chilien.. Le gouvernement, a radicalisé sa positionen acceptant les positions du secteur d’extrême droite (UDI, parti pinochetistefondamentaliste) qui a été renforcé après le remaniement intervenu le 18juillet dernier.
Cette fin de semaine a eu lieu au Chili un « Plébiscite national pourl’éducation », sous la forme de consultation citoyenne, danslequel ont participé 1 027 569 dans les urnes et 394.873 par internet. 87,15% des votants se sont exprimés pour le OUI à une éducation gratuite, publique et sans profits. L’instauration au Chili de ce Plébiscite a rencontré un vif succès. 11,2%d es votants se sont exprimés pour le NON. Il faut indiquer que la votation a été réalisée avec contrôle de la carte d’identité et enregistrement du N° d’identification nationale dans l’acte de vote et dans tous les lieux de vote.
Le mouvement ne met pas seulement l’accent sur la politique intransigeante du gouvernement actuel qui se refuse à défaire ce qu'a mis en place la dictature, mais il s’en prend aussi à ceux qui ont gouverné par consensus avec les pinochetistes. « Piñera n’est pas le seul responsable qu’il existe plus d'inégalités que lorsqu'il y avait Pinochet. Cette crise est le résultat d’un modèle de société dont la Concertation est aussi coupable. Notre voyage ne servira pa de tapis rouge, pour le retour de Bachelet" [présidente (PSCh) du gouvernement de la Concertation, 1995-2010]» a déclaré Francisco Figueroa, aqui.
D’un mouvement de masse, le mouvement s'est transformé en un mouvement citoyen, délibératif, proposant de changer l’institutionalité héritée de la dictature pinochetiste et avancant sans les politiciens, vers une Assemblée Nationale Constituante, participative et sans notables. Donc, la question de la validité et la représentatibilité de ce pouvoir est posée. L’objectif mis en avant est de changer la constitution issue de la dictature et retouchée par le gouvernement de Lagos (gouvernement de la Concertation, notamment PSCh et DC) d’une façon purement
Les visitants sont tous membres de la Table Exécutive etporte-paroles de la CONFECH :
- CamilaVallejos Presidente de la FECH (Fédération d’étudiants del’Universite du Chili)
Sondiscours lors de sa nomination à la présidence de la FECH
Dans lapresse française
LeMonde : Chili : l'étudiante qui fait trembler le gouvernement
Agoravox :Camila Vallejo : A 23 ans, elle est à la tête du mouvement étudiant chilien
- Giorgio Jackson Présidentedes étudiants de l'Université Catholique
Savision du mouvement (en espagnol)
DansEl Pais d’Espagne : « Nous voulons que les yeux du monde se positionnentsur le conflit éducatif chilien »
Dans lapresse françaiseLibé :Chili : Giorgio Jackson, rebelle modèle
LaCroix : Giorgio Jackson Président de la Fédération étudiante del'Université catholique de Santiago. Un leader étudiant atypique pour le Chili.CourrierInternational : La contestation étudiante a trouvé son leader
- Francisco Figueroa Vice-président de la FECH (Fédération d’étudiants de l’Université du Chili)
Dansle Centre d’Etudes Publiques avec Camila Vallejo (Video)
Dansla presse chilienneFranciscoFigueroa (Confech): “Hemos sabido de intentos de la diplomacia por sabotearnuestro viaje a Europa”
- Sebastian FARFAN Président des Etudiants de l'Université de Valparaiso (FEUV)
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