Quand la bise fut venue, alors qu’il avait trouvé un doux refuge sur le blog de Sokolo, le pseudo Patrick 44 (qui ne se reconnaît plus lui-même) se trouva fort dépourvu le jour où son félin de co-auteur déclara avoir d’autres chats à fouetter et le vira manu militari de son blog, ne rechignant sur l’usage d’aucun pétard pour dynamiter l’œuvre naissante, éparpillant, içi et là, les corps des personnages tout en lui laissant le soin d‘assurer la cérémonie des funérailles.
Entre entamer le Dies Ire et les Sanctus de la messe des morts, et se noyer solitaire dans l’alcool de prune, le choix était vite fait.
De sa voix éraillée, il entama le "et glou et glou et glou", jusqu’à plus soif.
Convoquant autour de la table du salon, son mal de tête, son besoin de tendresse, sa cuite évaporée et son clavier d’ordinateur récalcitrant et constatant le nombre de sms qui avaient, eux aussi, trouvé refuge sur son portable, la conscience lui vint que le moment était bien choisi pour formuler des vœux à sa propre intention.
L’heure étant grave, le consensus au terme du brain storming inopiné s‘établit autour de l’idée que le meilleur moyen de tout oublier, le passé comme le futur proche, c’était qu’il convenait décidément de se faire plaisir au seuil de cette année nouvelle.
Puisque dans un story- telling, tout tourne autour, d’un mot clef, n’hésitant à souscrire aux caprices sarkoziens à la mode, le plan marketing élabora même un slogan digne des Jeunesses Populaires :
BATIFOLONS MAINTENANT.. (après, il sera trop tard)