Prenez la déclaration tapageuse d’un petit hiérarque du Parti Socialiste et mettez la en exergue afin de voir tous les militants (ou se prétendant tels) de la gauche radicale crier haro sur le baudet. Succès garanti.
Comme le chantait Aznavour, " ils sont venus, ils sont tous là " (ou presque) pour défendre becs et ongles et avec quelle vigueur le maintien des 35 heures devenues emblématiques, totem transformé malgré lui en tabou intouchable.
Rarement une mesure gouvernementale, mise en œuvre en fin de siècle par des sociaux- traîtres n’avait été autant plébiscitée, autant défendue par un gauche radicale arc-boutée sur des certitudes jamais remises en cause, jamais confrontées à des scénari du possible.
La seule personne susceptible de tirer bénéfice de cet engouement soudain et quasi unanime c’est, sans contestation possible, Dominique Strauss- Kahn, l’inventeur patenté de ces 35 heures dont la réforme et la présentation fut imposée à Martine Aubry qui n’y croyait pas à l’origine.
Merci Manuel Valls d’avoir permis à Dominique Strauss Kahn de retrouver auprès de ces censeurs impénitents, (qui partagent avec tant de ferveur son héritage politique) toute la valeur à laquelle il ne prétendait plus auprès de ceux qui ne le perçoivent que comme le serviteur du grand capital international, alors qu'il n'a été nommé là où il est (avec l'aide de qui vous savez) que pour mieux l'éloigner des affaires de la France.