Suis aller me promener sur d'autres sites que Médiapart pour voir les commentaires réservés aux exigences des islamistes ravisseurs de nos otages dans les installations d'Areva.
Selon une chaine arabe de télévision, un des représentants de ces islamistes aurait confirmé leurs exigences à savoir , le versement de 7 millions d'€uros et l'abandon de la loi sur le port du fouloir islamique votée récemment.
Certains commentaires demandent l'envoi de troupes françaises dans la région afin d'éradiquer durablement ce genre de menace. C'est oublier que la solution militaire pour sauver un otage vient d'être mise en oeuvre avec le résultat que l'on sait.
D'autres commentaires, assez nombreux, émanant manifestement de membres militants de l'UMP, demandent avec insistance ce que va préconiser le PS, tout en le soupçonnant de tous les maux possibles et imaginables.
Pour moi, que les choses soient claires. La solution militaire est autant à bannir que l'abandon de la loi sur le voile islamique. La question de la justification ou non de cette loi ne peu etre posée sous la menace. La loi a été votée par les deux chambres du Parlement et tant que celle-ci ne sera pas remise en cause par la représentation nationale, il n'y a pas lieu d'y déroger. C'est une question de souveraineté qui ne se discute pas.
Si le Président de la République au lieu de choisir d'être un chef de clan, de dresser une partie de la France contre l'autre, de se comporter comme un chef de parti, avait choisi de respecter l'esprit de la Constitution et de se placer manifesement au dessus des partis, son refus de cèder aux exigences infâmes des ravisseurs vaudrait refus de tous les Français unis dans la résistance à l'infamie de cette prise d'otages.
Au lieu de cela, l'actuel Président de la République a choisi l'exercice du pouvoir solitaire, de la compétence exclusive et d'ue politique clivante. De ce fait, il organise sa solitude. Seul, il doit aujourd'hui assumer sans attendre la constitution autour de lui d'un consensus mou, de circonstance où l'hypocrisie le disputerait au non-dit.
On ne peut revendiquer le bénéfice d'une Union Nationale autour de la Présidence qui ne serait que la résultante d'une circonstance fortuite.
L'Union Nationale ce n'est pas un "truc" que l'on ne ressort que lorqu'on en a besoin. Donc, seul il est face à cette tragédie, seul il reste.