Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
A CONTRE-TEMPS
Alors qu'il aurait fallu entendre les cris de révolte des Tunisiens, Sarkozy et sa fidèle ministre des Affaires Etrangères soutenaient Ben Ali et son clan.
Alors que le peuple egyptien manifestait son désir de changement démocratique, Sarkozy faisait la sourde oreille, certain que Moubarak pourrait réduire facilement la révolte populaire dans un pays où son Premier Ministre Fillon venait de passer ses vacances de Noël en famille à l'invitation du vieux grigou.
Alors pour la Lybie de Kadhafi, cette fois il cherche à ne pas louper le train de la victoire et décide de frapper un grand coup:
Il reçoit à leur demande des membres du comité insurectionnel et fait savoir urbi et orbi qu'il reconnaît ces derniers comme seuls interlocuteurs.
Comme à son habitude, il en rajoute une couche en déclarant favorable une intervention militaire limitée à des frappes aériennes ponctuelles.
Comme à son habitude, il n'en prévient pas son Ministre des Affaires Etrangères dont on nous avait dit qu'il serait « un ministre de plein exercice »
Comme à son habitude, il « oublie » d'associer à sa démarche Angela Merkel et se contente d'un accord non formalisé avec Cameron qui, lui aussi, a du mal à exister en Europe.
Résultats :
un énorme gâchis
Juppé passe pour un supplétif non décideur, ramené au rang de collaborateur dont Fillon était seul jusque là à se satisfaire.
Merkel fait fuiter sa colère dans la presse teutonne qui ironise sur les coups de menton de Sarkozy, sa volonté de se mettre en avant et fait échouer lamentablement sa tentative lors d'un débat « musclé ».
Le Lybie rompt ses relations diplomatiques avec la France qui avait oublié de les rompre officiellement.... et envisage de nous informer des modalités de financement de la campagne électorale de Sarkozy en 2007.
Fermez le ban !
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