DEUX QUESTIONS POUR UN 13 SEPTEMBRE
Temps ensoleillé et brise légère sur Nantes.
Dans une belle unanimité qui doit être soulignée le presse audiovisuelle souligne la véritable performance de Monsieur Besson qui a réussi à tromper la vigilance de ses nombreux admirateurs qui souhaitaient accompagner bruyamment la cérémonie du mariage d’icelui avec une jeune Tunisienne.
Après avoir annoncé que pour s’en épargner la réception, il irait se marier à Rome, il choisit en définitive la mairie du VIIème arrondissement où Madame Dati l’attendait.
Bien joué s’esbaudit ladite presse unanime soulignant chez le marié un sens de la cachotterie qu’on ne lui connaissait pas.
Deux questions auraient méritées d’être posées toutefois.
- Pourquoi les futurs mariés qui demanderont prochainement une cérémonie dans cette mairie s’en verront-ils refuser la possibilité au motif qu’ils souhaitent qu’elle ait lieu un dimanche ?
- Les fameux bans, qui annoncent officiellement à la population l’heure et le lieu de la cérémonie civile, et qui restent incontournables pour attester de la régularité de la procédure, n’ayant pas été publiés, quid de la validité des actes signés par Madame le Maire du VIIème arrondissement à cette occasion ?
Loin des agapes parisiennes, les salariés de Continental à Toulouse étaient convoqués par leur direction afin de se prononcer par referendum.
En échange du maintien de l’emploi pour les cinq prochaines années dans leur usine, les employés étaient invités à accepter outre le gel de leurs salaires, la suppression de deux jours de RTT et une diminution drastique de leur prime annuelle.
Malgré un appel au boycott de la part de la CGT et Sud, la participation fut de 83 % et la proposition directoriale acceptée à 52%.
Moralité : Si les boycotteurs avaient participé au scrutin, le projet scandaleux de la direction aurait été repoussé.
Question : Faut-il, comme beaucoup de commentaires émanant de l’extrême gauche, qui procèdent à l’amalgame dès qu’il s’agit du PS, en tirer la conclusion que les boycotteurs toulousains étaient les complices du patronat local ?