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Un nouveau montage photo : Valls qui a changé son chapeau de cow-boy broussard (on n’est plus à Boulouparis) pour une coiffe plus ilienne, face au visage de la statue de Tjibaou dans le parc du Centre culturel qui porte son nom[1].
1 – Le dimanche de Valls
Ce 4 mai, on commémore les trente-six ans des assassinats de Jean-Marie Tjibaou et Yéwéné Yéwéné, en 1989, par Djubelly Wéa[2], un ex-pasteur indépendantiste qui les accusait de trahison pour avoir signé un an auparavant, avec poignée de main du premier avec Jacques Lafleur, l’Accord de Matignon. C’est le sens principal du passage de Valls à Maré puis au Centre culturel Tjibaou.
Petite pierre dans le jardin de Sonia Backès, probablement fort appréciée à Maré (la pierre...) Valls a osé dire, dans son discours d’hommage à Yeiwéné Yeiwéné : « contrairement à ce que l’on dit, on peut mélanger l’huile et l’eau. On peut construire une terre de mélange, de cultures, et de compréhension dans le respect des uns et des autres. [...] C’est ce que nous devons essayer de faire en conciliant l’aspiration à la souveraineté, elle est légitime. Et l’aspiration à rester sur une terre française, tout aussi légitime. Comment faire ? Il faudra de l’intelligence. C’était celle de Yeiwene Yeiwene qui savait qu’il prenait des risques. Dans ces moments-là, il faut en prendre et avoir du courage ». De retour à Nouméa, il a aussi déposé une gerbe au pied de la statue de Jean-Marie Tjibaou des jardins du Centre culturel Tjibaou, en présence du conseiller spécial du premier ministre, Éric Thiers, et du nouveau haut-commissaire, Jacques Billant.
Demain lundi, après une rencontre du personnel soignant au Médipôle, le grand hôpital de Nouméa gravement touché par le départ de centaines d’infirmiers et de médecins « depuis les évènements de 2024 » écrit l’article, [je souligne, PC ; tout le monde comprendra pourquoi, je l’espère...] s’ouvrira le « Conclave » pendant trois jours, non plus au haut-commissariat à Nouméa, mais à Deva, à Bourail. Probablement dans le Grand hôtel Sheraton, mais ce n’est pas dit ; ce sera peut-être dans une chaumière...
2 – Le JT du soir sur NC 1ère ; surtout Virginie Ruffenach, mais pas que
Ouverture du JT de 19 h 30 sur l’assassinat de 1989 ; on y voit et entend Valls lançant sa pique mentionnée plus haut. Puis un reportage à Ouvéa (où Valls ne s’est pas rendu...) où l’on rencontre la figure de Wéa et Mokkadem en chair et en os. Le Conclave et sa confidentialité sont ensuite annoncés.
Mais, surtout, lors de son interview, Ruffenach confirme les accrocs de vendredi dernier où, dit-elle en substance, on nous parle de transferts des compétences régaliennes, de double nationalité ; les Calédoniens ont choisi par trois fois de rester dans la France ; [aucune réaction de celui qui l’interviewe, PC] ; ça ne peut pas être l’indépendance, c’est contraire à tout ce qu’avait dit Macron : on ne mettra pas notre paraphe sur une telle proposition ; le vrai chaos pour la Nouvelle-Calédonie, c’est le projet d’indépendance ; nous ne sommes pas des radicaux contrairement à ce que prétendent certains journalistes proches de votre antenne ; nous sommes très unis avec le groupe Les Loyalistes, etc.
Elle ne prend pas parti entre Retailleau et Wauquiez...
Enfin, est annoncé la victoire écrasante de la gauche travailliste en Australie : encore un mauvais coup de Trump que la droite adulait. Après le Canada.
...
Le compromis introuvable ? Fin mal barré !
Notes
[1] Voir :
Et, avec Virginie Ruffenach qui met, et très fort, les points sur les i, le JT de NC 1ére du dimanche soir :
[2] Voir l’article du 17 juillet 2024 mentionnant le livre L’histoire dira si le sang des morts demeure vivant - Jubelly Wéa 1945-1989, écrit par l’indépendantiste Hamid Mokkadem qui apparaît dans le JT de ce démanche soir.