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Économiste, sociologue et HEC à la retraite (maître de conférence à l’Université Dauphine et membre du Cabinet Syndex, expert-comptable spécialisé dans le conseil aux Comités d'entreprise et aux syndicats de salariés), il s’occupe, depuis une dizaine d’années, de promouvoir l’Indépendance de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Il s’est mis en outre à écrire autre chose que de savants traités...

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Billet de blog 10 janvier 2025

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Jean-Marie, réveille-toi, ils sont devenus fous ! Pas Le Pen… : Jean-Marie Tjibaou !

Le même jour, le 7/ 01/ 25, où le Congrès du « Caillou » donna la majorité aux loyalistes, par Calédonie ensemble et l’Éveil océanien, le vieux Le Pen s’est éteint… Je suis atterré, attristé (par la première nouvelle…). Jean-Marie Tjibaou doit se retourner dans sa tombe, et même Paul Néaoutyine ne se réveille pas ! « Gueule, Paul, Gueule ! Réveillez-vous les indépendantistes socialistes ! »

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je pensais, dans mon billet précédent, que l’annonce presque certaine de l’arrivée d’un gouvernement à majorité loyaliste, singulièrement par Pierre-Christophe Pantz, n’était qu’une méthode Coué : L’Éveil océanien (L’ÉO), pensai-je comme un con, n’allait quand même pas une nouvelle fois retourner sa veste ! Je m’interrogeai cependant (en toute fin de ce billet) avec la dernière sortie, pour le moins hésitante, de Milakulo Tukumuli… Grâce à Calédonie ensemble, (CE) ce fut fait ! Et Alcide Ponga, un brave Kanak de droite[1] (pas la plus radicale…) Président des Républicains du Caillou fut élu, le 8 janvier 2025, Président du gouvernement, grâce à la voix de l’ÉO !

Bref, je me suis bien planté ! Sans parler de mes rêves éveillés…

Quant à Jean-Marie Le Pen, il a fini sur un coup fumant : s’éteindre le jour même où les loyalistes du Caillou reprenaient le gouvernement ! Lui qui n’a jamais eu beaucoup de succès dans ce qui reste des colonies françaises[2], sauf en Calédonie, mais seulement pour les élections présidentielles : les loyalistes radicaux locaux en faisaient assez pour que le RN local ne pointe que rarement le bout de son nez dans les élections provinciales (par exemple,  Simon Loueckhote qui ne fut jamais RN mais fut candidat du RN dans la 1ère circonscription, n’a obtenu, au premier tour des législatives de 2024, que 4,6 % des suffrages exprimés).

Le Palika et Mapou : Néaoutyine, réveille-toi !

Et j’avais en outre zappé un Communiqué du Palika du 31 décembre 2024 qui soutenait mordicus Mapou[3] et son gouvernement. Et, surtout, tirant à boulets rouges contre CE et l’ÉO qui avaient fait tomber Mapou, les dézinguait. Et avec des mots très durs : « avec des réflexes néocoloniaux et de la manipulations politiques de CE et l’ÉO. […] De manière explicite, CE par un numéro de ventriloque et une communication excessive s’exerce à mauvais procès d’intention à l’encontre du président du 17ème GNC, personnalisant ainsi une institution qui a vocation à fonctionner selon les principes de la collégialité et de la proportionnalité et non la majorité. […] … de son côté l’ÉO manifeste sa vraie ligne politique, celle d’un parti sans scrupule aguerri à la tournée des râteliers. En effet les alliances, le réseautage, ont été les stratégies de cette organisation opportuniste et manipulatrice depuis le début de la mandature aux côtés de l’Avenir en confiance, poursuivant son chemin avec les indépendantistes, pour finalement terminer son parcours aux côtés de Calédonie Ensemble. Le Palika dénonce l’opportunisme de cette organisation qui même dans le contexte difficile que nous traversons tous, choisit de sacrifier la stabilité politique et institutionnelle pour nourrir des ambitions politique et acquérir de nouveaux privilèges ».

Non content de ces premières diatribes, le Palika en a rajouté une épaisse couche le 8 janvier 2025[4] : un « communiqué de presse au vitriol » écrit le journaliste, intitulé « Tout ça pour ça ». Les mots ne sont en effet pas machés. Le renversement de Mapou ? « Un scénario minable au dénouement ubuesque fomenté par une minorité politique » (CE et L’EO, bien sûr). Philippe Dunoyer (qui a démissionné à peine élu au gouvernement ; on y reviendra) ? « Comme si l’institution n’était pas assez prestigieuse pour accueillir en son sein le "candidat de haut niveau" malheureux qui pourtant se gargarisait de sa stature d’homme politique aguerrie aux "responsabilités nationales". Quelle condescendance ! ». Philippe Gomès ? « L’absence de l’instigateur de cette intrigue lors de l’élection des membres du gouvernement n‘aura échappé à personne et illustre la lâcheté du personnage devant l’adversité, sa nature grotesque et ses désillusions ». L’Éveil océanien ? « Servile complice de cette manœuvre […] vaniteux. Leurs principaux responsables livrent au peuple de Nouvelle-Calédonie et à tous les acteurs de la politique calédonienne sa version de la troisième voie : une fanfaronnade communautaire marquée par un manque de loyauté et de conviction politique, qui après avoir joué les faiseurs de roi, privilégie son désir de profiter du pouvoir et signe son retour à la maison ». C’est à peu près tout pour les noms d’oiseaux.

La nouveauté politique, c’est que, selon le Palika, tout serait parti de CE par « la délégation transpartisane » (notamment partie à Paris pour plaider en faveur du plan quinquennal [Le chouchou de CE, PC] et non pas du PS2R impulsé par le 17e exécutif ». Et, évidemment, le PS2R est encore loué !

Résumons ces deux communiqués. 

Le Palika soutient un PS2R néolibéral, en complète contradiction avec son vieux programme. Pourquoi ? Sans doute tout simplement parce qu’il faut soutenir Mapou ! Et ça ne le gêne pas que les loyalistes de tout poil cajolent depuis un long moment l’UNI-Palika ! Je m’étonne que Paul Néaoutyine, devenu taiseux mais qui a su plusieurs fois s’attaquer à la farce du Pacte nickel, et sans ménager Macron, continue à se taire ; je persiste et signe : « Gueule, Paul, Gueule ! Ne laisse pas tomber, même si tu sembles bien fatigué : tu dois défendre la belle ligne politique qui était celle du Palika maintenant jetée aux orties, probablement pour de simples raisons de politicailleries », à moins qu’ils soient bêtement passés à droite… Et que l’on ne vienne pas me dire qu’un « onculé de Zoreil » se mêle de ce qui ne le regarde pas : ça regarde tous ceux, ni Kanak ni Calédoniens qui défendent la ligne de l’indépendance-association que le Palika fut le premier à proposer chez les indépendantistes. Et les injures, les invectives, les offenses et les insultes envers CE et l’ÉO sont contreproductives quand le FLNKS est maintenant divisé comme jamais.

Quant aux relations entre le Palika et de ses copains d’un côté, l’UC et des siens de l’autre, c’est de plus en plus la désunion du FLNKS, malgré les efforts de recentrage d’Emmanuel Tjibaou. « Jean-Marie Tjibaou, réveille-toi : ils sont devenus fous ! »

Allez-savoir si la chute du gouvernement présidé par Mapou n’a pas réjoui l’UC ? Rien ne permet de le penser dans les rares et tardives réactions officielles de l’UC, quoique... En tout état de cause, on n’a pas entendu l’UC critiquer le PS2R.

Avant que les bisbilles au sein du FLNKS ne s’aggravent (mais elles étaient déjà bien avancées début juillet 2024, l’UNI-Palika critiquant les méthodes de la CCAT de Christian Téin, soutenu par l’UC et qui allait prendre la présidence du FLNKS fin août, bien que déporté et incarcéré en Métropole) le Palika s’était réjoui de la victoire d’Emmanuel Tjibaou aux législatives[5], une sorte, selon mon expression peu ou pas reprise, de « Quatrième référendum » où les indépendantistes l’avaient emporté en voix au niveau du Territoire au second tour des législatives en juillet : 53 % des suffrages exprimés (pourcentage que Pantz n’avait pas donné en commentant les résultats…).

La réaction de l’UC fut tardive et courte à l’éviction du gouvernement Mapou la veille de Noël : sauf erreur, silence radio jusqu’au 7 ou 8 janvier 2025 et service minimum. Un article est clair à cet égard[6] : « Alors que le 18e gouvernement a de nouveau une majorité non-indépendantiste, l’Union Calédonienne souhaite exprimer ses sincères "remerciements", par voie de communiqué, pour le travail que le 17e gouvernement "a accompli pour le pays". Pas un mot sur l’actualité politique de la semaine et du jour, à savoir l’élection du 18e gouvernement ce mardi, puis ce mercredi du non-indépendantiste Alcide Ponga à sa tête… ». « C’est un peu court, jeune homme ! » aurait dit Cyrano…

Allez savoir si l’éviction de Mapou et la présentation en 2025 du candidat de l’UC Samuel Hnepeune (ex-patron d’Air Calédonie et bref président du Medef local, candidat de l’UC en 2021 et battu par Mapou) n’a pas pour l’UC comme un air de revanche. Je me demande ce que pense Tjibaou Jean-Marie, mais j’ai donné déjà  donné plus haut ma petite idée…

Le curieux jeu de CE et de L’ÉO : il faut que je me réveille de mes illusions…

Toute cette affaire serait, selon un article[7] de NC 1ère, « L’alliance de la carpe et du lapin ». Certes !

Évidemment, Backès et Metzdorf sont tout sourire. Les indépendantistes de l’Union calédonienne, l’UC,  font le dos rond. Ceux du Palika reprenaient leurs diatribes contre CE et L’ÉO (« "Tout ça, pour ça !", voir plus haut).

Qu’en est-il pour CE et l’ÉO ?

L’article, en passant, nous indique : « “un formidable espoir” pour le camp Loyalistes-Rassemblement. Mais son élection ne lui donne pas une majorité, avertit Calédonie ensemble… ». Est-ce à dire que CE serait dans l’opposition (et avec l’ÉO) ? Pas clair ! Jérémie Katidjo-Monnier, l’actuel membre CE du gouvernement, prévient : « Nous avons pris nos responsabilités en votant pour Alcide Ponga. Cela étant, il n’y a pas de majorité au gouvernement puisque l’accord de gouvernance porté par CE, dont nous avons voulu discuter avec l’ensemble des partenaires non indépendantistes n’a pas été accepté. […]  Au gouvernement comme au Congrès, nous voterons les textes au cas par cas, avec nos valeurs et deux lignes rouges »[8].  Ce sont ces deux lignes rouges qui ont fait tomber Mapou ; ainsi, pas question d’augmenter les impôts pour CE, même pour les riches ? CE croit-il que l’État va accepter son Plan quinquennal et les gros sous qui vont avec !

Quant à la démission immédiate de Philippe Dunoyer[9], officiellement, la raison invoquée est « une absence d’accord autour du "contrat de gouvernance" soumis la semaine dernière par Calédonie ensemble aux autres formations politiques. Il portait sur quatre grandes thématiques que les membres du nouvel exécutif devaient s’engager à respecter : une refondation des relations avec l’État, une nouvelle méthode de travail entre le gouvernement et le Congrès, un programme de réformes d’urgence et une réduction des dépenses du gouvernement. "Malheureusement, au bout de quinze jours de discussions, il n’y a pas eu d’accord", a dit regretter Philippe Dunoyer ». L’autre motif de son renoncement, serait aussi, ce qui est plus prosaïque, « le refus des autres formations politiques de lui confier le portefeuille de l’économie et de la fiscalité auquel le candidat de Calédonie ensemble prétendait, à défaut du poste de président ». Mais il y a mieux : il reprend son siège au Congrès « et permet, continue l’article, à Calédonie ensemble de conserver un groupe au sein de l’hémicycle [le Congrès, PC]. Son élection au gouvernement aurait en effet privé le parti d’un sixième siège nécessaire à la constitution d’un groupe, puisque la suivante de liste, [passée depuis longtemps chez Metzdorf, PC] Nina Julié, a quitté Calédonie ensemble. Un risque que Philippe Dunoyer était prêt à prendre pour un poste de président ou chargé de l’économie, mais certainement pas pour un portefeuille moins important ». Politique, quand tu nous tiens…

Dans la foulée, Petelo Sao, de L’ÉO mais inscrit sur la liste de CE a annoncé qu’il voterait pour le candidat du Rassemblement : « Étant donné qu’il y a déjà une majorité qui est en train de se dégager, nous porterons notre choix sur la candidature de M. Ponga ». Il fut évidemment soutenu par Milakulo Tukumuli qui, le 6 janvier 2025 au soir, résumait l’histoire de son parti depuis 2019, intitulé curieusement[10], Majorité océanienne : quel gâchis… Les voix des faiseurs de Rois sont impénétrables…

Avant l’élection de Ponga, la majorité non indépendantiste était d’ailleurs annoncée comme une certitude ; mais avec des analyses de la presse dominante qui m’ont choqué[11]. Ainsi était indiqué « REPLAY. Élection du 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : les non-indépendantistes ont la majorité des sièges, pas de président élu ce mardi ». Pour les rédacteurs de cet article, le membre de l’ÉO est, bien sûr, non indépendantiste ! Ou encore, dans la même veine  « Ce mardi 7 janvier, les membres du Congrès se sont réunis dès 9h, dans l’hémicycle du boulevard Vauban pour élire et composer le 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il est composé de 11 membres. Six sièges pour les non-indépendantistes [je souligne, PC], 5 pour les indépendantistes ».

Et moi qui croyait, gros naïf, que L’ÉO tendait vers l’indépendance-association et ne jouerait plus les saltos arrière ! Mais là n’est pas le sujet : la presse du Caillou avait compris que l’ÉO avait tourné casaque mais ne s’en émouvait pas.

Pas plus étonné que cela du jeu de CE, mais avec celui de l’ÉO, ma naïveté a pris une belle baffe…

Notes

[1] Voir, pour mieux le connaître :

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/qui-est-alcide-ponga-le-nouveau-president-du-gouvernement-de-la-nouvelle-caledonie-1551814.html

[2] Voir :

Mort de Jean-Marie Le Pen : en Outre-mer, l'impossible conquête du fondateur du Front national

On avait plus entendu, par exemple en Martinique, « Le Pen Déwo » (« Le Pen Dehors ») que des « Vive Le Pen ! »…

[3] « Le PALIKA tiens à saluer l’engagement ferme et tenace des camarades UNI du 17ème gouvernement collégial de la NC dont la durée de 3 ans et demi aura été la plus longue de l’accord de Nouméa. […] Par ailleurs, le PALIKA réaffirme ses engagements en rappelant l’importance et la nécessité de sortir le pays de la crise. C’est le sens de son soutien au Plan S2R [Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction]… ».

[4] Voir, l’article  (LNC) du 9 janvier :

Nouveau gouvernement : le Palika fustige l’attitude de Calédonie ensemble et de l’Éveil océanien | Les Nouvelles Calédoniennes

Ces deux communiqués sont signés de Judickaël Selefen, le porte-parole actuel du Palika. La photo qui introduit l’article le montre au premier plan à gauche, devant « le vieux » Charles Washetine, ancien porte-parole du parti. Voir l’ancien article de La Voix du Caillou (plutôt loyaliste radicale) qui avait rencontré Selefen en octobre 2023 (de « la jeune génération de militants Palika » ; on comprend mieux l’évolution de ce parti :

Rencontre avec… Judicaël Selefen - La Voix du Caillou

[5] Voir l’article des Nouvelles Calédoniennes, LNC du 10 juillet 2024 :

https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/le-palika-se-rejouit-de-l-election-d-emmanuel-tjibaou-a-l-assemblee-nationale

[6] Voir, toujours sur LNC du 8 janvier 2025 :

L’UC rend hommage au travail des indépendantistes au sein du 17e gouvernement | Les Nouvelles Calédoniennes

On trouve le communiqué complet, signé par Emmanuel Tjibaou, sur la page Facebook de l’UC ; Mapou y est mentionné, mais avec une discrétion de violette et sans aucun remerciement… L’article continue, les remerciements n’allant qu’aux membres de l’UC : « … l’engagement sans failles de nos camarades Mickaël Forrest, Gilbert Tyuienon et Laurie Humuni pour que notre voix et nos convictions soient partagées au sein de cet exécutif que nous avons soutenu ».

[7] Voir :

"Une immense fierté", “l’alliance de la carpe et du lapin”, “nous avons pris nos responsabilités” : réactions à l'élection d'Alcide Ponga président du gouvernement

[8] L’article précise : « Les deux lignes rouges de Calédonie ensemble. Première ligne rouge : “les 120 milliards de prêt que nous refusons parce que nous souhaitons que les aides de l’Etat soient des subventions pour ne pas hypothéquer l’avenir des jeunes Calédoniens.” Deuxième : “l’augmentation des impôts. Nous ne souhaitons pas de pressions fiscales supplémentaires sur les Calédoniens en cette période de crise en contrepartie des aides”, rappelle-t-il ».

[9] Voir :

Élection du 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : Philippe Dunoyer, de Calédonie ensemble, démissionne

[10] Voir la page Facebook de l’ÉO.

[11] Par exemple :

REPLAY. Élection du 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : les non-indépendantistes ont la majorité des sièges, pas de président élu ce mardi

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