Bayrou avait choisi Valls en décembre 2024 pour l’une de ses qualités[1] : « François Bayrou a d’abord qualifié la personnalité de Manuel Valls d’"un peu kamikaze". Puis la décrit comme étant d’"audacieux". Rappelant qu’il est "naturellement en conflit avec la gauche" et que c’est "une personnalité ne craignant pas le risque" ». Il ne s’était pas trompé sur la première qualité... Valls est ainsi allé au casse-pipe en Calédonie. D’aucuns mentionnent un autre héros[2]...
On pouvait en effet s’attendre à tout, sauf à ça ! Je suis le premier étonné de cette proposition du couple Valls-Thiers : je prenais toutes les constantes râleries et annonces des loyalistes radicaux pour de la surenchère pour mieux faire passer leur solution ; ou une solution proche (autonomie renforcée, tout ce qu’on voudrait comme pipeau, mais dans la République).
Depuis mon effarement du 8 mai et du 9 mai, le doute m’habite encore[3], mais de moins en moins : je pensais en effet que la bande des loyalistes radicaux en rajoutait, il semble que pas trop (ce sera le premier point de ce billet). Je comprends mieux, aujourd’hui que les curieuses réactions des indépendantistes (FLNKS et UNI-Palika) d’abord faux derches mais qui ont changé du tout au tout, les autres partis (surtout Calédonie ensemble et L’Éveil océanien) restant sur leur position de cul entre deux chaises, pour le moment (ce sera le second point). Mais la presse et les réseaux sociaux ne répondent toujours pas vraiment à ma question, la seule qui vaille (ce sera le troisième point) et ils ne me remercient pas de l’avoir posée ; encore une fois, ce sont les loyalistes radicaux qui posent les bonnes questions !
On peut introduire le sujet par ce reportage vidéo[4] ; où on peut voir la belle plage noire de monde de la baie des Citrons (dite la BD) protégée des requins par un long filet... On peut aussi l’introduire par ce micro-trottoir intéressant du 11 mai[5]
...
1 – Les loyalistes radicaux semblent les seuls qui n’aient pas jouer les faux culs : ce qu’ils disent se rapproche peut-être et sans doute de la vérité...
Si l’on écoute bien le dernier discours de Valls, et si on lit l’original écrit qui circule sous le manteau[6] (peu différent de l’oral, quoique...) malgré le flou qui persiste, on penche plutôt vers l’interprétation des loyalistes radicaux. Il avait en effet, après avoir reconnu que son projet n’avait pas entraîné le consensus, écrit (si le document qui circule est le bon) et dit, ce qui suit, avec mes commentaires en caractères gras.
« Celui que nous avons défendu, quoiqu’il arrive, reste et restera une base précieuse, qui je n’en doute pas sera utile dans l’avenir. À travers la souveraineté avec la France [Je souligne ; c’est-à dire, répétons-le : avec ou dans..., PC] qui pourrait se traduire [Je souligne encore, idem] par un transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes à la Nouvelle-Calédonie (défense, sécurité, monnaie, justice) [Je souligne toujours ; si ce n’est pas de l’indépendance, c’est quoi ! PC. Et il ne dit même pas (erreur fondamentale de communication) que ces compétences seront immédiatement rétrocédées, en tout ou partie, à la France, dans le cadre d’une indépendance-association], il y a déja [ces quatre mots soulignés furent rajoutés à l’oral, PC] l’instauration d’une double nationalité, française de droit et calédonienne, l’établissement d’un statut international, tout cela [Ces deux mots soulignés encore rajoutés à l’oral ; car sans ces deux mots, on pourrait croire que ce qui suit ne concerne que le statut international, PC] à l’issue d’un délai à déterminer et à négocier. [Je souligne, PC ; donc il ne s’agit pas d’une indépendance immédiate, mais bien, comme le disent les loyalistes radicaux, d’un chemin vers l’indépendance-association] Ancré dans la Constitution française, [Bis à l’oral] notre proposition permettait de garder un lien structurel, solide et pérenne entre la France et la Nouvelle-Calédonie et de régler le dossier du corps électoral, la question du droit à l’autodétermination et de sortir du processus de décolonisation. [Valls a rajouté à l’oral et donc de la liste des territoires à décoloniser : liste des Nations Unis] ».
Une intervention de Nicolas Metzdorf[7], du 10 mai, au journal LNC, revient sur cette « souveraineté avec la France » qui n’est pour lui qu’une « indépendance déguisée ». On ne retiendra ici que cet aspect dans une intervention plus globale.
À la question « Vous assumez complètement de vous être opposés (Les Loyalistes et Le Rassemblement) à tout accord basé sur une souveraineté partagée que proposait Manuel Valls. Pourquoi ? », Metzdorf répond : « Souveraineté partagée, ce n’est pas le bon terme car on considère déjà que le statut de la Nouvelle-Calédonie est dans une forme de souveraineté partagée. L’indépendance-association de Valls, c’est autre chose. Jamais, dans toutes les négociations, même depuis la fin du troisième référendum, il n’en avait été question avec les indépendantistes et l’État. On n’a jamais travaillé ces sujets-là : le transfert des compétences régaliennes à la Nouvelle-Calédonie ; la double nationalité, la reconnaissance internationale ». [Je souligne, PC]. On n’est pas obligé de le croire ; attendons pour voir... Il continue, avec verve mais sans trop d’agressivité : « On a toujours dit que toute forme de projet, qu’il soit l’indépendance, l’indépendance-association ou une trajectoire vers toute forme d’indépendance, ne serait pas acceptée de notre part. Manuel Valls, est arrivé avec ça au dernier moment. Il a sorti ce lapin du chapeau, donc on ne pouvait pas être d’accord avec ça. [idem, PC] C’est vrai pour la première partie de la phrase ; à vérifier pour la seconde. « Déjà parce que ce n’est pas ce que les Calédoniens ont choisi, [Je souligne encore, PC. Bien sûr, le troisième référendum, juridiquement valide est aussi, pour tous les loyalistes, aussi politiquement légitime, ce qu’il n’est évidemment pas...] mais aussi parce que l’on n’avait pas travaillé dessus. C’est ce qui a cassé tout espoir d’accord. Manuel Valls est parti en échappée tout seul sur son vélo avec cette indépendance-association. Le peloton indépendantiste n’avait qu’à se ranger derrière dans la roue. Et donc ils n’ont pas pu évoluer sur leurs positions puisqu’ils avaient le soutien du ministre d’État »[8].
À la question : « Justement, vous avez qualifié Manuel Valls de meilleur allié des indépendantistes. Mais en acceptant l’indépendance-association au lieu de la pleine souveraineté, ne pensez-vous pas que le FLNKS a, lui, fait un pas en avant ? », il répond : « Non, parce qu’au-delà des discours de Daniel Goa, Emmanuel Tjibaou a lui une position plus modérée. On l’a senti en tant que président de l’Union calédonienne ». Tjibaou devient ainsi pour Metzdorf, un interlocuteur intéressant... Et il continue en expliquant pourquoi l’indépendance-association serait en fait un premier pas vers une pleine souveraineté sans la France (vieille théorie des anti-indépendantistes qui n’est pas sans fondement) : « Mais pour nous, l’indépendance-association, ça ne va pas. Pourquoi je le dis ? Parce qu’en fait, on peut s’associer un jour et se désassocier le lendemain. Il faut que je l’explique aux Calédoniens : une fois que vous avez transféré les compétences régaliennes à la Nouvelle-Calédonie, c’est-à-dire que la Calédonie est compétente en matière de défense, de monnaie, de justice, de police et de relations internationales, quand bien même vous les déléguez derrière à l’État français, [Je souligne encore ; et voir plus haut le curieux oubli de Valls] ce que vous avez délégué, vous pouvez le reprendre. Et aucun artifice juridique ne pourra empêcher ça. C’est-à-dire que si demain, il y a un président du gouvernement indépendantiste, avec un soutien du Congrès indépendantiste, et que c’est la branche la plus radicale qui gouverne, qu’est-ce qui empêcherait ce président, avec le soutien du Congrès, d’arrêter de déléguer les compétences régaliennes à l’État. Et que ferait l’État face à ça ? Il ne dirait rien et on serait dans une indépendance totale ». Ce conclave a vraiment été marqué par un combat politique de fond entre Manuel Valls et les non-indépendantistes. Finalement, avec les indépendantistes, il n’y a pas eu d’accrochages, parce qu’on connaît leur position et ils connaissent les nôtres. On a débattu, mais c’est resté cordial. Et je dirais même que les moments un peu off ont permis de tisser des relations humaines avec les indépendantistes plutôt positives. C’est avec Manuel Valls que la situation s’est dégradée. Je pense qu’on arrive au point de rupture, rupture de confiance et peut-être même rupture de travail. Mais avec les indépendantistes, la relation ne s’est pas dégradée. Au contraire. C’est la note un peu positive de ce conclave ».
Et, plus loin : « On ne doit pas fermer la porte à des discussions qu’on aurait entre nous sans Manuel Valls. Pour ne rien vous cacher, le corps électoral était un des sujets les moins clivants lors des négociations ». D’autant plus que les loyalistes radicaux feront tout pour dégeler le corps électoral pour les prochaines élections provinciales ; ce que Valls estime hors de question.
2 – Il y a donc du nouveau dans quelques réactions (qui tranchent avec celles données dans le billet précédent, surtout ce qu’il faut bien appeler un revirement, ou du moins des précisions d’Emmanuel Tjibaou du FLNKS et de l’UNI...). Quant à la réaction du principal expert calédonien en géopolitique, Pierre-Christophe Pantz, on attend mieux...
On pensait ici à rajouter peu de choses à notre précédent billet, sauf quelques réactions du monde économique[9] qui n’a en fait rien à dire, sauf son inquiétude... Que nenni ! Déjà, le 9 mai, on en savait un peu plus grâce au JT de NC 1ère où était mentionnée la réaction très positive de l’UNI-Palika (voir plus loin pour les détails) et le communiqué du FLNKS du 8 mai (voir également plus loin) en insistant sur l’appel au calme pour le 13 mai (mais rien sur le soutien plus clair à Valls, indiqué plus bas) ; on y trouvait aussi la réaction du secrétaire général adjoint de l’USOENC (le syndicat des salariés, dit la présentatrice du journal ! Alors qu’il y en a bien d’autres...) Alexis Falematagia qui bottait en touche. Bien sûr l’invité principal était Metzdorf qui redisait tout ce qu’on sait de sa position. Et, dans le reportage, quelques mots sur la visite de deux élus de LFI...
Quant au FLNKS, il faut insister ici sur l’évolution, en une journée, de sa position quant à la proposition de Valls : les loyalistes radicaux n’avaient semble-t-il pas tort en affirmant que le FLNKS était ravi de cette position ! On en sait donc aujourd’hui un peu plus ; mais nous avions zappé ce que racontait le FLNKS, au sujet de la proposition de Valls, sur sa page Facebook le 9 mai[10] différente, qu’on le veuille ou non, de la déclaration d’E. Tjibaou la veille : « Ce projet s’inscrit dans la décolonisation en cours depuis les accords de Matignon et de Nouméa, tout en répondant aux urgences sociales : justice ⚖️, réformes institutionnelles 🏛️, diversification économique 💼 et renforcement de l’État de droit 🛡️. [...] Le Front reconnaît cette avancée comme significative, tout en affirmant la nécessité de la consolider. Elle est une base sérieuse pour un consensus ».
On peut également voir, à la fin du communiqué, (que nous avions aussi zappé...) ce qu’écrivait le 8 mai le FLNKS[11] : en substance ce qu’il écrira le 9 mai. Voici ce communiqué signé par Emmanuel Tjibaou, chef de délégation du FLNKS :
Agrandissement : Illustration 1
Agrandissement : Illustration 2
Revoir ce que nous racontions dans le billet précédent, singulièrement l’interview d’Emmanuel Tjibaou au JT de NC 1ère du 8 mai[12] ; je persiste à affirmer, ce dimanche 11 mai 2025, que, dans cette interview, E. Tjibaou n’était pas clair : il tapait surtout sur le projet des loyalistes radicaux mais ne soutenait que du bout des lèvres celui de Valls en notant que ce n’était pas du tout celui du FLNKS, il est vrai partisan (officiellement) d’une pleine souveraineté !
Souvent, donc, presse varie : un nouvel article de NC 1ère (publié le 8 mai 2025 à 21h46, mais mis à jour le 10 mai 2025 à 14h52) change complètement la donne[13] : on y trouve encore l’interview du fils Tjibaou, mais suit le communiqués du FLNKS du 8 mai ! Suit également la position de l’UNI[14], bien différente et surtout plus claire que celle que nous mentionnions dans le billet précédent... : « Dans un communiqué, l’Union nationale pour l’indépendance salue "la méthode et l’engagement sincère du ministre des Outre-mer", auteur d’une proposition "qui tient compte de l’intérêt des calédoniens, de son histoire et des acquis de ces dernières années". Pour le mouvement indépendantiste qui rassemble le Palika et l’UPM, "en prenant position pour la première fois en faveur de l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la souveraineté, l’État français offre une perspective politique plus ouverte pour trouver une solution d’avenir, plus conforme à l’évolution du pays depuis 1984 et aux engagements internationaux en matière de décolonisation". L’UNI estime par contre que "les Loyalistes et le Rassemblement ont du mal à se hisser à la hauteur de cet enjeu, en promouvant une solution d’enfermement, invraisemblable, qui entretient les germes de la division". Enfin l’Union nationale pour l’indépendance s’inquiète de la convocation des élections provinciales, qui devront se tenir avant le 30 novembre. Cette alternative à un accord "précipiterait le pays dans un processus de campagne électorale, qui se succéderait avec élections municipales prévues en mars 2026 et les élections présidentielles en mai 2027. Ce n'est pas gage de construction, de cohésion et de refondation". ».
Quant à la réaction de Pantz[15], elle ne nous apprenait rien non plus sur le fond, sauf une erreur de méthode de Valls : « En termes de méthode, avec cette proposition d’accord posée par le ministre des Outre-mer, on voit bien qu’il y a quelque chose qui a été faussé au départ des négociations. Dans chaque négociation, il y a un plancher et un plafond et la solution va se trouver entre les deux. Le fait que l’État [Pour Pantz, il s’agit donc bien de l’État et non d’un cavalier ou d’un cycliste seul..., PC] soit arrivé avec une proposition, ça établissait déjà un plancher de ces négociations. Les indépendantistes l'ont reconnu eux-mêmes, ils ne voulaient pas aller en deçà de cette proposition. Donc dès le départ, ça ne pouvait pas être équilibré entre l’indépendance et le fait de rester dans la France ».
On ne trouve guère de réactions sur le fond dans la presse française ; peut-être un peu dans Le Monde[16]. Deux ou trois cerises sur la gâteau[17] : les Australiens pensent que se promener en Calédonie peut être dangereux ; des élus LFI de Métropole vont cependant s’y promener ; et la couleur bleu qui revient en force[18]. Et sans oublier la plus grosse cerise, en sociolinguistique[19] : c’est un véritable « évènement » qu’on en cause aujourd’hui sur le Caillou après les errements de l’expression idiote, « Les événements ».
3 – L’État, dans tous ses états, est-il à l’origine et d’accord avec la proposition de Valls ?
Là, il y a encore, pour le moment, un blanc, ou presque...
Déjà, le 5 mai (mais qui n’avait pas zappé cette information ?[20]) Macron (très affairé par plus que le grave échec éventuel de Valls en Calédonie, notamment la guerre en Ukraine) trouvait, paraît-il, ce dernier trop pro-indépendantiste : « Le chef de l’État incite le ministre des Outre-mer à plus de prudence dans son traitement de l’avenir de l’archipel. Il redoute une marche trop rapide vers une forme d’indépendance » écrivait L’opinion. « Trop rapide » ? Il faudrait un peu la freiner, mais on serait quand-même en marche dans le bon sens ? Que pense Bayrou de tout ça ?
Quelques nouvelles sur ce sujet nous sont données par des interviews de RRB (radio, on le sait très loyaliste radical) avec sa patronne Élizabeth Noir ; il s’agit des interviews de Nicolas Metzdorf et de Sonia Backès. Mais ce qu’ils affirment ne sont que des hypothèses.
Metzdorf[21], affirme avoir eu des contacts avec Retailleau, Darmanin et Larcher (pourquoi ne pas le croire...) ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas d’accord avec Valls. Il fut plus prudent concernant d’éventuels contacts avec Macron : « On a eu Macron, mais je ne vais pas en dire plus ». Il insiste sur la stratégie de Valls qu’il critique : c’est grâce à la violence que ce dernier aurait proposé ça, Valls ayant compris, selon Metzdorf, que les violences des semaines qui ont suivi le 13 mai 2024 changeait la donne ; bref, le ministre des Outre-mer se serait couché (avec au moins Éric Thiers et donc Bayrou) à cause de ce danger de nouvelle quasi – ou véritable guerre civile possible. Si c’est vrai (et il est vrai que Valls l’a répété souventes fois...) on peut comprendre la position du ministre. Mais, encore une fois, est-ce celle de l’Etat ?
Backès[22] explique que dès le mercredi 30 avril, Valls, sans remettre le moindre document, parlait déjà de son projet que les loyalistes radicaux ont tout de suite qualifié d’indépendance-association ; d’où les premiers « accrocs » déjà évoqués, mais fort discrètement. Elle va plus loin : Valls aurait aimé, selon elle, que les loyalistes radicaux quittent la table ; mais ces derniers ne seraient pas tombés dans le panneau. Elle considère que le FLNKS et l’UNI-Palika étaient fondamentalement d’accord avec le projet du ministre des Outre-mer (voir plus haut les déclarations du FLNKS et de l’UNI, connues maintenant) mais le Front aurait feint de ne pas être d’accord (cf. les premières réaction d’E. Tjibaou[23]) car, affirmait-elle, « ils peuvent gratter un peu plus ». L’UNI-Palika est évidemment d’accord (c’est ce qu’ils demandaient ; et c’est vrai) ; Calédonie ensemble et L’Éveil océanien, toujours selon Backès, seraient de fait d’accord avec Valls ; ils furent pourtant moins clairs.
...
J’arrête là ce billet, demain est un autre jour où on en saura peut-être un peu plus sur comment Valls va être reçu au Gouvernement et à l’Élysée ; demain ou peut-être plus tard. La cheffe de file des loyalistes, Sonia Backès, fut l’invitée politique du dimanche[24], ce dimanche soir 11 mai, dans le journal télévisé de NC la 1ère. Ça fait quelques heures (heures françaises) que ce JT a été présenté, mais toujours pas de replay disponible ; vous pouvez tenter votre chance plus tard.
Ajout de dernière minute (il vient d’arriver...) Sonia Backès et le JT de NC 1ère de ce dimanche 11 mai. Pas grand-chose de nouveau... Peut-être que Macron ne serait pas d’accord avec Valls ; peut-être... Et le résultat des dernièreslégislatives (ce que nommait le "quatrième référendum"...) ne serait en aucun cas, selon Backès, sugnificatif du rapport de force actuel. Et, au début du JT, peut-être, le danger de nouveaux "événements"...
Voir, donc:
Le 19h30 : Édition du dimanche 11 mai 2025 - Nouvelle-Calédonie La 1ère : le replay en streaming
Bref, peut-être fin mal barrée la Calédonie française, contre toute attente, et bien barrée L’indépendance avec partenariat. Mais ne rêvons pas : tout est maintenant dans les mains des forces politiques de la Métropole, dite Hexagone, pour refaire la quadrature du cercle.
Notes
[1] Voir :
[2] Voir :
[3] Voir l’article du quotidien Le Monde du 8 mai en fin d’après-midi (heure française) où le doute habite encore la rédaction.
A Paris comme à Nouméa, Manuel Valls mis en échec par la droite
Une phrase en dit long : « Mais l’offensive de la droite loyaliste contre un projet supposé [Je souligne, PC] d’« indépendance » honnie a rendu impossible le compromis ».
[4] Voir :
En Nouvelle-Calédonie, "déception" après l'absence d'accord politique | AFP
[5] Voir :
Par exemple « Le problème, c’est que chacun reste sur sa position, juge ce retraité du BTP, rencontré à la baie des Citrons. Il n’y en a pas un qui va essayer de faire un effort en disant “Voilà, vous, vous voulez ça, nous, on vous donne ça, etc., de façon qu’on puisse avancer et repartir pour 40 ans. Nous, c’est ce qu’on veut ! Et personnellement, si c’est être indépendant, mais avec la France derrière, il n’y a pas de problème !” ».
Ou encore : « “S'il n’y a pas eu fumée blanche à Gouaro Deva, c’est qu’il n’y a pas eu d’écoute. Voilà qui dure depuis trop longtemps. Ils se sont présentés à Gouaro Deva comme des adversaires, ils sont repartis en ennemis”, a souligné dans son prêche le père Roch Apikaoua, vicaire du diocèse de Nouméa, qui s’en est expliqué à l’issue de la messe : “J’ai cité en exemple nos responsables qui se sont réunis aux frais de la princesse dans l’un des lieux les plus chers de la Nouvelle-Calédonie. Y passer une semaine et ressortir avec rien, ça ne nous donne plus le droit d’exiger quoi que ce soit de nos jeunes et de nos enfants. Les meilleurs d’entre nous n’ont rien produit. Tout ça, parce qu'ils n’ont pas su s’écouter les uns les autres. Quand ils se rencontrent, c’est pour s’infliger les uns aux autres leur propre vérité et on ne s’en sort pas. Donc il serait grand temps qu’ils réapprennent à s’écouter au lieu de nous laisser dans un entre-deux mortifère", rappelle le père Apikaoua ».
[6] Les manteaux sont très ouverts...
[7] Voir :
[8] Ce n’est pas du tout ce que racontait par exemple (on l’a déjà évoqué dans notre billet précédent) les premières déclaration d’Emmanuel Tjibaou (par exemple dans son interview au JT de NV 1ère le 8 mai au soir) qui, il est vrai, a un peu évolué ; on y reviendra au point 2. « Pour l’instant, nous, on n’a rien. [...] La position de l’État, ce n’est pas la nôtre », etc.
[9] Voir :
[10] Voir sur la page Facebook, FLNKS-Officiel, Communiqué du FLNKS du 9 mai :
https://www.facebook.com/FLNKSOfficiel/
[11] Voir :
https://www.facebook.com/hashtag/accorddekanaky
[12] Revoir :
Pas un mot de ce qui sera publié plus tard ; voir la note suivante.
[13] Voir :
[14] Voir son communiqué du 9 mai :
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=552250717926592&id=100094250065013&ref=embed_post
[15] Voir :
[16] Voir :
[17] Voir (rapidement...) :
L'Australie appelle ses ressortissants à faire preuve d'une grande prudence en Nouvelle-Calédonie
Et :
Deux députés de La France Insoumise en visite en Nouvelle-Calédonie
[18] Voir :
Quel dispositif de sécurité à l’approche du 13 mai ? | Les Nouvelles Calédoniennes
[19] Voir :
[20] Voir :
Nouvelle-Calédonie: Manuel Valls sous la surveillance d'Emmanuel Macron - l'Opinion
[21] Voir et entendre :
Nicolas Metzdorf, était sur RRB | Radio Rythme Bleu
[22] Voir, le 9 mai 2025 :
TRANSPARENCE : SONIA BACKES | Radio Rythme Bleu
[23] Réactions devenues donc obsolètes (voir plus haut) ; Backès a aussi du mal à suivre le film...
[24] Voir l’annonce :