Bizarre cet acte manqué de Macron, non ? Car ce ne peut être que « ça » (comme dirait Freud). Car Jupiter ne peut ignorer Napoléon : il y a deux ans, il commémorait le bicentenaire de sa mort ; ce qui est plutôt rare chez nos Présidents. Beau résumé de cette Histoire, avec les deux colonnes débit et crédit[1].
Évoquer les cent jours sans penser au Waterloo de la fin, les évoquer sans se rendre compte que les dates correspondent presque pile poil, les évoquer avec comme but le 14 juillet, fête nationale évoquant la Révolution française, il fallait le faire. Il l’a fait. Éros penche-t-il maintenant vers Thanatos ?
Ce qui m’ennuie le plus, ce n’est pas cette blague (il n’en rate pas une !) c’est le silence assourdissant des journalistes : pas un, pas un ne l’a relevé, même à demi-mot. Certes, ces cent jours, c’est aussi la période charnière d’un début de quinquennat ; et un nouveau cents jours après un an, c’est de la récidive. Mais comment oublier la possibilité d’un Waterloo !
Je suis sûr que François Ruffin va comprendre ; et je lui propose de remplacer le 14 juillet comme prise de la Bastille soit maintenant la fête du Waterloo de Macron.
À partir du 14 juillet 2023 : une seconde fête des travailleurs…
[1] Voir l’éditorial du journal Le Monde du 6 mai 2021 : Macron et Napoléon : du bon usage de l’Histoire ; on peut lire cet article à :