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Économiste, sociologue et HEC à la retraite (maître de conférence à l’Université Dauphine et membre du Cabinet Syndex, expert-comptable spécialisé dans le conseil aux Comités d'entreprise et aux syndicats de salariés), il s’occupe, depuis une dizaine d’années, de promouvoir l’Indépendance de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Il s’est mis en outre à écrire autre chose que de savants traités...

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Billet de blog 21 septembre 2022

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Et pourtant, il baisse… ce foutu taux de profit !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

NB : Pour le confort de lecture, on recommande, face à ce méga blog, d’imprimer le billet en PDF ou en impression papier pour pouvoir suivre à la fois le texte, les notes et les graphiques.
Préliminaire : la probable fable théorique de la baisse tendancielle du taux de profit et la liaison entre taux de profit et intérêt des emprunts
Galilée prétendit au XVIIe siècle (après Copernic, au XVIe, qui fut également, économiste : l’un des précurseurs de la théorie monétaire…) que la terre tournait autour du soleil ; et il démontrait l’intuition théorique de son prédécesseur. Le puissant main stream de l’époque, l’église catholique et son inquisition, pensait, dur comme fer en suivant la Bible, que la terre, point fixe, était au centre de l’univers. Pour éviter d’être condamné à mort, il abjura sa croyance et aurait (discrètement dit…) « Et pourtant, elle tourne » (« Eppur si muove ! », « elle bouge »).
J’ai prétendu, en publiant en 2006 et 2008 (avant le déclenchement  de la crise des Subprimes), que le taux de profit baissait en France alors que tous les marxistes, me tombant dessus comme l’église catholique sur un tout petit Galilée, clamaient que les capitalistes se goinfraient. C’est cette histoire que j’avais abandonné, me tournant vers le soutien aux Indépendantistes kanak de Nouvelle-Calédonie, qu’un remord m’incite à reprendre et actualiser.
a/ La théorie de la baisse tendancielle du taux de profit de Marx : une fable ?
Cette théorie selon laquelle le capitalisme porte sa destruction par l’accumulation même du capital, ne tient probablement pas la route selon la théorie de la valeur travail elle-même qui est censée être à son fondement. On ne peut ici éviter quelques éléments de « démonstration ».
Marx calcule le taux de profit (nommé maintenant rentabilité économique des capitaux, re) des entreprises capitalistes, par le rapport entre le flux annuel de plus-value Pl  (l’origine du profit extorqué aux salariés productifs, avant ponction de la rente foncière et de la rémunération du travail improductif) et le stock de capital, lui même somme du capital dit constant (C : capital fixe, machines et divers, mais aussi les stocks de matières premières) et du capital variable (V : l’avance des salaires des travailleurs exploités). On a donc : re = Pl / (C + V) qui peut s’écrire re =  (Pl / V) / (C / V + 1). On note e, taux d’exploitation ou taux de plus-value, le rapport Pl / V, et Ω, ce que Marx nomme la composition organique du capital, le rapport C / V mesurant le poids relatif du capital constant sur le capital variable (le rapport capital / travail de tous les économistes). Alors le taux de profit est re = e / (Ω + 1), croissant avec e et décroissant avec Ω.
Marx fait propose deux hypothèses pour sa démonstration : la première qui semble évidente, est la croissance de Ω avec le progrès technique par la substitution du travail mort par le travail vivant ; la seconde qui semble farfelue est la constance de e. Selon ces deux hypothèses, le numérateur étant constant et le dénominateur croissant, il est évident mathématiquement, que le taux de profit va baisser à long terme. Tous les marxistes tiquèrent sur la seconde hypothèse : le progrès technique va sans doute faire croître e ! Il est vrai que Marx étaie assez mal cette hypothèse. Tous les marxistes avalèrent sans mot dire la première hypothèse, apparemment tellement évidente !
C’est pourtant le contraire que les faits ont montré et que la théorie de la valeur travail peut éclairer. D’une part, les fait sont têtus ; ils montrent que sur très longue période le partage du flux de richesse (la valeur ajoutée brute ; on y reviendra) tourne autour de deux tiers pour le travail et un tiers pour le profit : c’est la « constante ou Loi de Bowley ». D’autre part, la croissance de e  n’a aucun sens comme conséquence du progrès technique selon la valeur travail : ce n’est pas la quantité produite par heure travaillée (sans aucun doute en forte croissance avec le progrès industriel) qui mesure e mais le rapport des valeurs travail par unité produite qui peut ainsi rendre relativement constant le rapport entre flux de profit et flux de salaire. 
La hausse de la composition organique du capital Ω = C / V n’a non plus rien d’automatique selon la théorie de la valeur travail : ce n’est pas la quantité de machine et matières premières relativement à la quantité de travail qui compte, mais leur valeur travail. Pourquoi ? Car les prix relatifs en valeur travail de C et de V peuvent et vont baisser à long terme.
 Elle n’a en outre jamais été vérifiée sur longue période ; bien sûr, les taux de profit s’écroulent après les crises (par exemple, entre autres : après 1929 ; après les chocs pétroliers du milieu et de la fin des années 1970 ; lors de la crise de 2000-2003 ; après la crise des Subprimes de 2007-2008) mais les reprises suivent toujours après quelques années de chute. Pourtant, cette baisse tendancielle se développe en France probablement depuis 1989, et sans aucun doute depuis 1999, soit entre une vingtaine ou une trentaine d’années ; ce qui fait beaucoup pour une crise conjoncturelle… On tente ici de remettre sur le métier l’ouvrage de l’analyse empirique.
Négligeant l’analyse de la conjoncture économique (il me semblait avoir fait le tour de la comptabilité nationale, enseignée pendant des années, et des stats de l’INSEE…) et laissant tomber les critiques de Marx (malgré l’admiration pour son génie) car je pensait avoir fait tomber les fruits trop mûrs de ses arbres (dont la fable indiquée plus haut), je me suis plongé, à la fin du millénaire précédent, dans une analyse théorique approfondie de la monnaie : j’avais une dent contre l’argent et voulait en avoir le cœur net. Je commençait à mieux comprendre l’opposition des différentes théories monétaires ; cet aparté un peu long est nécessaire à la compréhension de ce qui suit.
b/ La théorie monétaire de Keynes : une fable, sans aucun doute !
La théorie monétaire keynésienne qui m’avait séduit car fort sympathique par son doux réformisme dans l’attente du Grand soir ne résiste pas à l’analyse ; et sans aller chercher bien loin : la thésaurisation de Keynes est une fable ; sa demande de monnaie pour motif de spéculation, si elle est opératoire au niveau microéconomique ne tient plus la route quand il la généralise au niveau macroéconomique. Keynes avait sans doute compris son erreur, lui qui pourfendait les erreurs du paradoxe  mic-mac (micro-macro) ; mais s’il l’ait reconnue, tout était par terre, ainsi que toutes les autres analyses keynésiennes, plus ou moins réformistes ou radicales.
c/ La théorie du taux d’intérêt d’Adam Smith, séduisante, refusée apr Marx avec quelques hésitations, non sans raison…
Je retournai alors mon affection vers la théorie du taux d’intérêt d’Adam Smith. Je ne l’avais connue qu’en étudiant Marx qui hésita à l’adopter ; il finit par la rejeter, non sans raison : en période de vaches maigres du capitalisme (ralentissement ou récession), le taux d’intérêt devrait également, en suivant Smith, s’écrouler ; or il grimpe, par le risque de défaut. Marx, sans le savoir, avait compris, avant Keynes que les taux d’intérêt élevés posaient problème quant au développement du capitalisme.   
d/ Alors ?
Quid de l’analyse commencée sur la baisse du taux de profit en France ? Tout commença par une intuition : et si la chute du taux d’intérêt en Europe après 1993 était à mettre en relation avec la baisse des taux de profit : une sorte de synthèse entre Smith et Marx ? Tout laissait à penser cependant que la théorie keynésienne donnait l’explication : l’Allemagne avait enfin renoncé à maintenir des taux d’intervention élevé des banques centrales européennes suite à la récession de 1992. Le taux d’intérêt s’écroula en effet enfin en France comme en Europe après 1993, après des années de politique monétaire restrictives avec des taux d’intervention élevés des banques centrales pour lutter contre l’inflation. La théorie monétaire keynésienne (taux d’intérêt conséquences des politiques monétaires) avait été appliquée (avec la politique budgétaire expansionniste) pendant les Trente Glorieuses de l’après-guerre, dans le bon sens : baisse des taux d’intérêt pour doper l’activité économique et éviter le chômage. Ce fut une réussite. Avec les deux chocs pétroliers de 1974-1974 et 1978, l’inflation par les coûts du pétrole entraîna la stagnation sinon la récession : la stagflation ; les politiques de relance keynésiennes (tentée en France par Jacques Chirac, Premier ministre du Président Valery Giscard d’Estaing) furent inopérantes : exit la lutte contre le chômage et la relance de l’économie par la baisse des taux ; et exit Chirac. 
On passa, d’abord en France, avec le nouveau premier ministre Raymond Barre, puis avec Margaret Thatcher et Ronald Reagan, à une politique keynésienne à l’envers : lutte contre l’inflation par la hausse des taux d’intérêt et politique budgétaire de rigueur. L’inflation fut certes jugulée, mais « grâce » à une récession mondiale au début des années 1980, conséquence de ces politiques keynésiennes à l’envers ; mais surtout, plus tard, grâce au contre-choc pétrolier de 1985-1986. Mais la politique de taux d’intérêt élevés (sous la conduite de l’Allemagne réunifiée en 1990) continua son petit bonhomme de chemin, et déclencha une autre récession en Europe en 1992. La fin de la récréation fut sifflée, et les taux d’intérêt baissèrent, sous l’influence des banques centrales européennes (dominée toujours par l’Allemagne), avec une petite reprise économique à la fin de la décennie.
Mon intuition me taraudait pourtant : la relance par la chute des taux tardait à se profiler. Or, le taux de profit, alors seulement approché par le taux de profitabilité brut : flux annuel de profit économique brut ramené au flux annuel de richesse créée par les Sociétés non financières, la Valeur ajoutée brute (on y reviendra) ne baissaient pas le moins du monde, ou à peine.
Chou blanc : ces derniers ne baissaient pas le moins du monde en prenant comme seul critère le taux de marge « officiel » publié par l’INSEE : le flux annuels de profit brut d’exploitation ramené au flux annuel de création de richesse sur la même période. Je continuais cependant, persévérant grâce à cet unique ratio et à la comptabilité nationale française produite par l’INSEE, à le surveiller chaque année comme le lait sur le feu ; toujours rien ou pas grand chose… 
Je passai alors à un autre critère de profit d’exploitation après « usure » des moyens de production, car cela coûte, c’est un coût : le profit net d’exploitation ramené au flux total de richesse produite . Euréka ! Ça marchait beaucoup mieux : le ratio ENE / VAB baissait de 1989 à 1997, se reprenait en 1998 (grâce à un petit contre-choc pétrolier qui passa vite à travers les radars) puis reprenait son petit bonhomme d’érosion, et jusqu’en 2007. 
Mieux, avec un véritable travail de romain (grâce encore aux comptes de patrimoine des SNF produits par l’INSEE), je passais en outre, ce qui est sportif, des taux de marge ou de profitabilité (flux de profits ramenés aux flux de création de richesse, la VAB) aux taux de profit des stocks de capitaux engagés. Ce ne sont en fait que ces taux de profit (flux / Stocks) qui comptent, pas les taux de marge (flux sur flux) . On peu illustrer simplement ce qui peut paraître sibyllin : vous préférez gagner 10 ou 100 en plaçant votre pognon ? Le crétin répond sans aucun doute 100 ; mais, il est vrai, on a oublié de lui dire combien on investissait de pognon ! Dans le premier cas 100  (soit une rentabilité de 10 %) et 10 000 dans le second, soit une rentabilité de 1 % ; tout le monde aura compris : dans ce cas on préfère 10 à 100...
Enfin, je montrai que ces taux de profit  baissaient (au moins en France ) depuis probablement 1989 mais sans aucun doute depuis 1999, le main stream des économistes marxistes  s’opposa vivement à cet constatations, démontrées par les faits, têtus. Les économistes libéraux du courant main stream dominant n’eurent rien à foutre de cette petite polémique qui ne fit guère le buzz . Je suis passé à autre chose ; mais prétends toujours que pourtant il  baisse.
Le gag est qu’il est aisé de démontrer que la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit élaborée par Marx est théoriquement fausse ; et selon la théorie de Marx lui-même  !
Même les marxistes les plus enragés qui la défendaient bec et ongles clamaient (et clament toujours) que les actionanires se goinfraient (et se goinfrent encore…). C’est vrai : la masse des profits et des capitaux augmente, au détriment des salariés et autres exploités. Cependant, ils oublient que ce n’est pas la masse qui importe mais, justement, le taux, la masse de profit ramené à la masse de capitaux. Et ce taux qui baissait sans aucun doute de 1999 à 2007, bien avant ladite crise des Subprimes qui se déclencha en 2008 (et pour plusieurs années), continue de baisser, et pour les mêmes raison structurelles. 
J’ai arrêté mes recherches, passant donc à autre chose pour une raison bien simple : il était évident que les taux de profit allaient, à partir de 2008-2009, s’écrouler ; mais comme conséquence conjoncturelle de la crie des Subprimes… On pouvait considérer (ce fut mon hypothèse, bien gratuite) que la crise latente depuis le début du millénaire avait pour cause cette baisse des taux de profit, et penser que celle-ci pouvait être à l’origine de la crise des Subprimes… La recherche sur la chute structurelle de n’avait plus d’intérêt.
Près de vingt ans après m’être intéressé au sujet ; peut-être était-il temps de remettre l’ouvrage sur le métier ; c’est ce qui suit, mais pour un blog, pas pour une nouvelle découverte qui n’intéresse personne… 
Un blog, c’est encore, le plus souvent, une nouvelle bouteille à la mer ; mais qui sait…

 
1 - Le pétrole et les profits
 

Laissons l’actualité : le 4ème choc pétrolier (qui ne date pas de l’agression de l’Ukraine par Poutine, malgré la légende qui circule, même si une couche a été rajoutée) risque d’induire une crise de stagflation  (récession économique accompagnée d’inflation) comme lors des deux premiers chocs à la fin des Trente Glorieuses au milieu et à la fin des années 1970. Uun relatif âge d’or où les taux d’intérêt nominaux avant inflation étaient fort bas et les taux réels proche de zéro ou négatif, érodés par une inflation rampante ; âge d’or pour la croissance économique, les pauvres et les petits bourgeois devenant la classe moyenne, mais pas pour les rentiers et les actionnaires. Pourvu que ça ne dure pas ; mais rien n’est moins sûr ! Et si ça fait encore une belle crise mondiale longue avec Révolution, tant mieux ; sauf que le deux premiers chocs ont amené la fin définitive de ce relatif âge d’or : l’inflation galopante et la hausse des taux d’intérêt nominaux et réels pour tenter de la juguler (au moins jusqu’en 1993) ; la fin des fortes croissances économique, en grande partie conséquence de cette politique économique ; le retour  des libéraux encore plus libéraux. Les néolibéraux encore plus réactionnaires que les vieux libéraux : Raymond Barre en France d’abord, puis Thatcher au Royaume-Uni, Reagan aux États-Unis d’Amérique, Mitterrand tentant un pas de côté  en 1981 mais rentant dans le rang en 1983. ; pas vraiment des révolutionnaires !

2 – La découverte de la chute du taux de marge nette des Sociétés non financières ( SNF)

Constatant que le taux de marge brute EBE / VAB, le taux de profitabilité (à ne pas confondre avec le taux de profit des capitaux) d’exploitation ne présentait (au début des années 2000) qu’une érosion d’une discrétion de violette, il fallait se pencher sur l’ « usure » du capital fixe, la CCF et donc sur la dynamique de l’investissemnt en capital fixe, la FBCF. Et cela fit d’une pierre deux coups : ramené à la VAB, la CCF fluctuait avec une très légère hausse sur 20 ans entre 1978 et 1998 (hausse jusqu’en 1982


 
Le taux de marge brute « officiel », EBE / VAB, que je suivis donc comme le lait sur le feu,  est en fait relativement stable sur la période où, selon l’hypothèse d’Adam Smith (que j’avais encore mal comprise), il devait baisser . Il est en fait assez stable à  long ou très long terme .
Tttttt
Quelques-uns de mes travaux lié au sujets traités dans ce billet
Analyse macrocomptable et comptabilité nationale, deux tomes, Collection exercices et cas, n° 15, Economica, Paris, 1991.
Théorie générale de la monnaie et du capital, Collection Innovations économiques, L’Harmattan, Paris, 2003, en quatre tomes.
La Monnaie : bâtarde de la société, enfant putatif du banquier (Tome 1).
Cachez cette monnaie que je ne saurais voir ! (T 2).
La monnaie : Doctor Maynard and Mr Keynes (T 3).
Principe d’incertitude généralisé et énergie de la monnaie : E=Mv2 (T 4).
Introduction à une théorie générale de la monnaie et du capital, Innovations, Cahiers d’économie de l’innovation, n° 17, L’Économie du siècle, Points critiques de l’accumulation, pp.29-50, 2003.
Macrocomptabilité de la France. Le capitalisme des trente années de plomb par la comptabilité nationale, Édition 2006, Collection Écrit-Tic, L’Harmattan, Paris, 2006.
Histoire critique des théories monétaires des économistes. L’argent contre la monnaie, Écrit-Tic, L’Harmattan, Paris, 2007.
La Chute : théorie de la crise actuelle du capitalisme. Taux d’intérêt et taux de profit, 2000-2008 : crise financière ou crise réelle ? Écrit-Tic, L’Harmattan, Paris, 2008.
Trente Glorieuses, trente années de plomb, Grande crise. Macrocomptabilité de la France, 1948-2008, Édition 2009, Écrit-Tic, L’Harmattan, Paris, 2010.
Baisse des taux de profit et d’intérêt en France : une approche empirique et théorique de la crise, Revue de la régulation, Capitalisme, institutions, pouvoirs, n° 9, 1er semestre 2011, édition électronique.
Depuis plus de vingt ans, j’avais laisser tomber ces analyses, m’intéressant à l’Indépendance possible et souhaitable de la Kanaky Nouvelle-Calédonie ; un bouquin est sorti après près d’une dizaine d’années de recherche, quelques mois par an, sur ce Caillou :
Kanaky Nouvelle-Calédonie indépendante ? Écrit-Tic, L’Harmattan, Paris, 2018.
La plupart des billets de blog sur Mediapart traitent plutôt de cet aspect.
D’autre écrits plus récents, mais qui n’ont plus rien à voir avec des traités d’économie, font cependant référence (en loucedé…) à ces travaux théoriques :
Nouvelles calédoniennes, sous-titre Entre Éros et politique, L’Harmattan, Paris, 2022.
Mémoires capitales II, sous-titre Brève histoire du bon temps d’un maoïste amoureux, Autofiction, L’Harmattan, Paris, 2022.
Les Noirs et les Rouges : Tous ensemble ! Tous ensemble !  Sous-titre, Charlot, Freddy, Pierrot-Joé, Mickey, Lou                                          et les autres..., l’uchronie d’une alliance entre anars et marxistes,  à paraître (peut-être…) en 2023.
                                         

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