« Insistons ! »
Mon procès … et celui des « tarés » racistes islamophobes dénoncés par Charb en 2015
Dans « Marianne », la référence Henri Pena Ruiz vient, à nouveau, comme il l’avait fait il y a quelques années lors des Amfi, d’exiger de différencier « islamophobie » et « racisme antimusulman », disons-le d’emblée, je partage son analyse … mais l’essentiel est ailleurs : ce débat sémantique n’est pas le plus important, il est aujourd’hui dépassé par d’autres enjeux, pas seulement pour les Musulmans, pour la société française.
C’est dans « Charlie Hebdo », en Avril 2024, compte-rendu de mon procès, pas le motif (le motif c’est violence avec arme). Le juge reformule une accusation d’islamophobie lancée par une mère voilée : « racisme ».
Un juge, qui connaît le sens et le poids des mots, qui sait évidemment que le mot par lequel il reformule caractérise un délit … et pas celui employé juste avant, est tombé à pieds joints dans le piège que dénonce depuis des années Henri Pena Ruiz … ou Nicolas Cadène (la célèbre controverse avec Mme Badinter elle-même).
Est-ce une erreur manifeste et personnelle de sa part, faute professionnelle ?
On comprendra que je me délecte d’avance de brandir cet extrait de l’article de Charlie Hebdo lors de mon appel.
Mais j’en ai aussi une lecture politique et même sociétale ou carrément civilisationnelle : le racisme quotidien que subissent « les noirs et les arabes » est tellement outrancier, dissimulé derrière le « terrorisme/voile/Laïcité » qu’un juge qualifie de délit (« racisme ») n’importe quoi : citons la mère, c’est dans Charlie Hebdo aussi « provocations de la part du professeur … « je ne sais pas si ce monsieur islamophobe »
« Provocations » … « racisme » : « provocation à la haine raciale » ?
Et je ne suis pas condamné pour cela ? Ce délit grave n’est même pas instruit … juste balancé gratuitement par le juge en plein dans mon procès.
… A moins que « provocations » ait un autre sens, et « islamophobe » le sens que lui donne Henri Pena Ruiz … par contre « Racisme » a bien un sens délictueux, et dans la bouche d’un juge … à mon procès.
Bref … La suite le 5 Mai en appel.
Plus largement, et je ne prendrai que l’exemple du parti socialiste, la bataille lexicale autour de l’islamophobie est perdue : on trouve le mot dans le programme du NFP, j’ai donc proposé un amendement insistant sur le droit au blasphème pour que les choses soient plus claires, le parti socialiste a reformulé sans le mot « islamophobie » … mais on trouve une contribution thématique pour l’actuel congrès de Nancy avec encore ce mot « islamophobie » dans le titre (pas lue, je me positionne au niveau des symboles, comme Henri Pena Ruiz) « De la Laïcité à l’islamophobie, quand la France instrumentalise le voile » signée notamment par le patron des sénateurs PS ou la présidente de la commission affaires culturelles Education à l’AN.
Même Philippe Brun, qui était la semaine avant Henri Pena Ruiz dans « Marianne », a porté sur les fonds baptismaux la toute jeune association « Stop Hagrah » qui a la lutte contre l’islamophobie dans ses statuts.
Les exemples pullulent … et Henri Pena Ruiz a beau se battre à coups de « musulmanophobie » et autres, c’est perdu d’avance.
C’est une autre expression de Henri Pena Ruiz qui m’a fait réagir jusqu’à pondre ce nouveau billet
« Le débat s’enflamme » (à propos de la demande de commission d’enquête de la part de LFI sur l’Islamophobie).
Non, le débat ne s’enflamme pas … même sur X … juste un peu de « riposte laïque » … brandissant des églises.
Le débat devrait pourtant s’enflammer … six ans que j’interpelle … avant même que Samuel Paty en meurt.
Passons …
C’est une citation faite par Henri Pena Ruiz qui m’a surtout interpellé, une citation de Charb … 2015 donc, il y a dix ans, extraite bien sûr de sa « lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes », prémonitoire.
« la haine que certains tarés ont des Musulmans »
« Escrocs » et « tarés »
« Escrocs », c’est très grave, mais Charb s’adresse encore à eux … puisqu’ils nous trompent.
« Tarés » pour Charb ils sont irrécupérables.
Question : les « tarés » ont-ils gagné contre Charb ?
Escroc, on peut name and shame, c’est Sefrioui … Mélenchon, tout le groupe LFI ? Je leur demande de se positionner contre Sefrioui.
Tarés, on peut name and shame aussi, Odoul évidemment, pour qui « l’Islamophobie n’existe pas » … alors qu’il est le premier à la pratiquer … en 2019 comme aujourd’hui.
Odoul … Aurore Bergé donc
Et puis bien sûr feu Laurent Bouvet
Lorsque j’ai demandé sa démission en 2019 avant même les organisateurs de la « marche contre l’Islamophobie », c’était pour cela : « C’est un taré aux yeux de Charb, irrécupérable, virez-le de MON ministère, du ministère de Samuel Paty »
Même Charlie Hebdo dans sa nécrologie élogieuse considère que, sur ce coup là, il s’est comporté en taré … je rajouterai en gros taré … et c’est valable pour l’ensemble de son œuvre.
Malheureusement, mon interpellation, si elle a été parfaitement comprise par Laurent Bouvet himself … puisqu’il m’a répondu … et de manière encore plus tarée, s’est perdue, petit prof de province encore vivant, dans le maelstrom déclenché par son petit post facebook … et qui abouti à l’exécution de Samuel Paty, source Sefrioui lui-même.
Encore maintenant le débat ne s’enflamme pas … ni pour moi … il y aurait pourtant matière … ni même pour Samuel Paty … à part moi, tout le monde, médias inclus, est resté atone face à la démonstration de l’avocat de Sefrioui … et comme on vient de voir qu’il y a encore de l’islamophobie … Ben on va encore enterrer des profs égorgés.
Ou, pire, les laisser naviguer dans cette ambiance islamophobe invivable … et pour les Musulmans bien sûr, et pour les profs.
Je fais ce que je peux, aidez-moi, venez le 5 Mai, relayez
L’objet, que l’on le nomme « islamophobie » ou « logorrhée de tarés racistes » est d’importance : depuis six ans par exemple c’est le « …. d’Etat » qui m’occupe … jusqu’à m’y perdre.
Samuel Paty était agent de l’État
Dominique Bernard aussi
Et moi
Et tant d’autres
Une question de vie ou de mort
Lanceur d’alerte, pas le 21 Octobre 2023 … dès 2019 … six ans de désert, à ramasser les morts.
J’ai mis par écrit ma réaction à Arras, la voici (extraits)
Transmise par voie hiérarchique pour le 16 Octobre 2023 (réunion entre adultes).
« T’es prof d’Histoire ?
- Oui, pourquoi veux-tu me tuer ? »
Préparation à l’échange de l’équipe
Lundi 16 Octobre 2023 8 h
Chers collègues, chère France / Chère Marianne (j’hésite)
Je commencerai par un souvenir commun à la plupart d’entre vous, il y a trois ans, pour Samuel Paty (que je n’oublies pas …), nous avions pu avoir ce même temps d’échange (celui-ci sera différent …), j’étais hélas en visio, en protection ASA à cause du COVID, vu mes multiples co-morbidités, j’en rajoute une supplémentaire, je suis prof d’Histoire. Je retiens une phrase forte que j’ai prononcé à ce moment-là : « Peut-être que le fait qu’un professeur soit assassiné va faire saisir aux élèves le respect nécessaire lors de cette minute de silence. » … Minute de silence que vous avez fait sans moi, collectivement.
A nouveau aujourd’hui, 14h.
Des craintes, légitimes, une incapacité, encore le temps de notre propre deuil … tout cela on en parlera.
C’est un prof d’Histoire qui était visé, c’est un prof de français qui a été poignardé. Rendre hommage, donc, à ce collègue, que je ne connais pas, même si j’ai fait passer le bac à Arras (dans un autre lycée).
Est-ce un hasard si c’est un prof de français qui se soit interposé ? (Je n oublies pas les blessés, notamment un professeur d’EPS)
Le détenteur du PLP2 et le fils d’une prof de français que je suis ne le croit pas. Il y a un rapport particulier entre le prof de français et ses élèves …
Sur le choix d’un texte en son hommage, je laisserai mes collègues de français nous éclairer.
Sur ce que je vais dire maintenant, je pense à Cassandre, Antigone,
Prométhée,
l’homme qui défie les Dieux en apportant la Lumière aux hommes, le mythe préféré de ma mère, pourtant prof de Lettres modernes.
Minute de silence
Je pense à celle de Janvier 2015
J’ai beaucoup réfléchi, beaucoup écrit sur tous ces sujets … « Le Ralliement à la République » , ma Maîtrise de 1994 , « vies parallèles » avec la Maîtrise de Samuel Paty sur le « Noir » … morts parallèles ?
L’historien choisirait quel point de départ ?
La marche des beurs de 1983 dont on célèbre les 40 ans ?
Je l’ai choisi dans un autre texte récent
Le prof d’EMC que je suis aussi n’hésite pas.
Mon point de départ, et je m’adresse surtout ici à la société française, c’est la réunion en préfecture début 2015, après #Charlie … en préfecture et pas au rectorat, c’est important.
J’y suis convié comme référent Laïcité (d’un autre lycée du Havre, je l’ai été aussi ici avant que JM Blanquer nous renvoie comme des malpropres sans un mot, profitant du 16 Octobre 2020).
Charlie ne concerne pas l’école, en tout cas pas directement, cela concerne la société tout entière (et plus tard le 13 Novembre encore plus), les valeurs de la République … et donc l’école.
Mais l’école n’est pas en première ligne, nous sommes très clairement en appui.
Et nous faisons le job …
13 Novembre … les terrasses, le Bataclan, le stade de France (où étaient des élèves de mon lycée d’alors …)
Les terroristes font une erreur, c’est trop … Les « Je ne suis pas #Charlie » là il n’y en a pas
Le pays se ressaisit … « #NoussommesUnis » … et hélas, pour des raisons politiciennes (exploiter la Laïcité, notamment à l’école) en cédant aux terroristes, des charognards peu résistants à l’émotion de l’instant monopolisent ces questions, c’est la création du Printemps Républicain, la remise en cause de l’observatoire de la Laïcité (J’ai fait venir Nicolas Cadène, son rapporteur de l’époque, dans ce lycée), Manuel Valls ...Macron et le terreau … . Sur tous ces aspects politiques je pourrai m’étendre …
Retenons simplement que les terroristes gagnent, la France a basculé, pas encore l’école … pour cela il faudra attendre Jean-Michel Blanquer.
Bon, là-aussi il faudrait parler de politique, avec une école hyperinstrumentalisée pour plaire à la droite … et bien évidemment surtout la Laïcité, nous voici en première ligne, profs d’Histoire et d’EMC
Nous voici en première ligne, profs d’Histoire et d’EMC, ce n’est plus Charlie, c’est l’école.
Collègues, vous vous gardez de vous en mêler.
Parfois c’est compliqué le voile lors des sorties scolaires, ce sont nos élèves …
Moi, j’ai choisi une autre ligne, que je vous demande de comprendre, la partager peut-être : incarner une Laïcité qui ne peut pas être islamophobe. Ce qui me permet de ne rien céder … à quiconque.
Quitte à dénoncer par ailleurs les errements du M Laïcité auprès de JM Blanquer de l’époque (il est aujourd’hui décédé, Laurent Bouvet) ou d’autres.
Ces têtes de notre hyperstructure qui nous mettent en première ligne et en porte à faux.
« Remparts », « sentinelles », les mots sont grandiloquents, encore aujourd’hui, mais tout est creux
La réalité c’est la solitude et la dénonciation, par l’institution elle-même.
Tu m’étonnes qu’ils ne trouvent plus personne !
Ce cours de Samuel Paty, cela faisait des années qu’il le faisait, pourquoi, en Octobre 2020, cela l’a conduit à la mort ?
Dans son récent roman graphique sur Samuel Paty « Crayon noir Samuel Paty, histoire d’un prof », Valérie Igounet, en historienne, donne des éléments de contexte, le discours des Mureaux par exemple (le président Macron s’exprimant sur l’Islam).
Je pourrai prolonger l’analyse … sur les longues cinq années de JM Blanquer par exemple.
Mais ce n’est ni le lieu ni le temps, c’est le temps du deuil, conjoint pour Samuel Paty et pour Dominique Bernard (mon intention était de préparer en ce jour de grève l’hommage à Samuel Paty via ce roman graphique, forme à destination des élèves, quand, Vendredi …).
Viendra après le temps des procès, trois, au moins, pour Samuel Paty : les adultes, les mineurs (la fille de Quatrième …, les « donneurs ») … et l’État.
Emotion, énorme, celle de Samuel Paty n’est toujours pas passée, trois ans après, le 16 Octobre en principe c’est l’anniversaire de mon épouse … plus depuis trois ans … et désormais le 13 Octobre se rajoute, depuis son Nord natal. (Moi je suis de Lyon, comme Samuel Paty). Au niveau du deuil, je n’ai pas pu faire celui de Cabu, notre enfance RécréA2 (pour ceux de ma génération, 100 % des gamins sur la même chaîne).
Les questions entre nous, les débats (dans l’équipe d’Histoire Vendredi puis Samedi).
Les élèves, l’appréhension …
Rien n’est tabou, ni les larmes, ni les cris, ni le silence
Je suis responsable d’une classe à 14 h, si les élèves veulent de la normalité après le temps d’hommage j’ai un DS … bien entendu je suis disponible pour autre chose, prolongé au-delà de la récré même si nécessaire. Ne pas imposer nos appréhensions aux élèves … dur
Parole du prof, attendue ou pas, paroles des élèves
Appréhension de leurs questions …
Je prend un seul exemple
Lien avec Gaza ?
Selon les moments, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne disent oui, ou non, ou oui … série en cours
Vous ne savez pas répondre ? Dites-le
Renvoyez aux profs d’Histoire
Notre équipe s’est concertée, et va encore se concerter, c’est nécessaire. Soudés, nous apporterons collectivement et individuellement les réponses, peut-être pas toutes, dans la mesure de nos moyens.
En pilotage automatique sur les faits, l’hommage, les échanges je pense déjà à l’après.
« Plus jamais çà »
On l’avait déjà dit pour Samuel …
Et trois après, quasi jour pour jour, n’importe quel prof, comme l’a dit Iannis Roder.
Et j’ai la rage
J’ai la rage parce que rien n’est dans le « plus jamais çà »
le contrôle des sacs …
Bien sûr tout cela est nécessaire, nous protéger (trop tard … la police était là avant pour Samuel, ses collègues le ramenaient, sauf ce Vendredi)
Je veux plus. Beaucoup plus
Et je vous demande de m’accompagner.
Vous pouvez prendre le temps de la réflexion sur ma vision de la Laïcité … mais sur ce que je vais dire maintenant … disons-le ensemble
Nous refusons de continuer comme avant, à voir les cadavres de nos collègues s’accumuler
Deux, plus des blessés … mais c’est déjà trop, et nous craignons que cela ne soit qu’un début, rien n’est fait pour arrêter le massacre, la sécurité (si seulement …) ne suffit pas.
1. Nous demandons l’engagement immédiat des travaux par la région pour (sécuriser l’établissement)
2. Nous demandons que l’EMC, lieu de tous les enjeux, soit remis en demi groupes comme avant Blanquer.
3. Nous demandons plus généralement l’allégement des classes, 25 max, pour faire correctement notre travail, c’est à dire agir sur la non radicalisation, dans la mesure de nos moyens mais sans nous empêcher toute possibilité d’action, noyés dans le nombre (nous et les élèves).
4. Nous demandons qu’une liberté pédagogique soit dégager dans les programmes, allégement là-aussi
5. Nous demandons à ce que nos salaires cessent d’être allégés, soyons les professeurs les mieux payés d’Europe. Nous demandons un collectif budgétaire et une Loi de programmation
6. Nous demandons une réduction du temps de travail, passer de 43 h à 35 h comme tout le monde, en réduisant le nombre de classe en responsabilité et le travail lié, qui a d’ailleurs augmenté. Nous demandons l’annulation immédiate des 2500 suppressions de postes, concernant la création de postes, il faudra attendre que des candidats aient envie de venir. Réussir le choc d’attractivité … ou pas … actuellement on est dans le « où pas ». Tout faire pour garder les profs existants, et pas en bloquant leurs rupture conventionnelles.
7. Nous demandons des actions déterminées en faveur de notre mixité, fragile (… dont ré ouvrir une spécialité offerte au lycée privé voisin)
8. Nous demandons que, comme pour le harcèlement, un contrôle et un apprentissage des réseaux sociaux soit organisé de manière efficace, nous sommes prêts à y prendre notre part. L’interdiction du portable au collège par JM Blanquer est une farce comme le démontre dans le cas de Samuel Paty les multiples échanges entre collégiens, entre collégiens et assassin, notamment la collégienne à l’origine de l’affaire, des semaines auparavant.
9. Nous souhaitons convier les parents à un moment d’échange avec les profs d’Histoire et/ou tous ceux qui le veulent.
10. Nous demandons instamment à tous les politiques et leaders d’opinion de cesser d’instrumentaliser l’école et lui faire porter des choses trop lourdes pour elle … et mortelles pour nous.
Cela comprend :
- l’interdiction de Cnews et de tout autre vecteur de racisme
- la suspension de toutes les chaînes d’info continue et la redéfinition de leur mission
- l’annulation de l’élection de tous les parents vigilants et la dissolution de cette annexe zemmourienne
- le nettoyage du net
…
11. Nous demandons que la Loi de 1905 soit appliquée. La liberté de culte doit être assurée, le droit au blasphème aussi.
Au fait, nous attendons toujours le livre de caricatures promis par les régions au moment de Samuel Paty.
12. Nous demandons que le décalage criant entre le message de l’école et ce que l’on constate tous dans la société cesse : place à la liberté, l’égalité et la fraternité.
Tout cela est en ruine et ne tient qu’au bout de nos bras.
Et on en a marre de se prendre des coups de couteaux de face ou de dos … et d’autres coups de poignard dans le dos, comme le pacte et je pèse mes mots.
Il me reste quinze ans à faire, j’adore mon métier et je suis à ma place, les élèves me le disent. (voir note rajoutée plus bas)
Mais l’évolution de ce qui devrait être nos soutiens me fait songer à une envie d’ailleurs.
Que la société française me rende capable de rester prof d’Histoire !
Je suis déjà parti, jadis …
Et là, plusieurs fois, des collègues en meurent
Je veux voir grandir ma fille.
Deux actualisations de ce texte du 16 Octobre 2023
a) Le livre des caricatures promis par les régions est enfin sorti, quatre ans après Samuel Paty … en fin presque : Valérie Pécresse, présidente de l’Ile de France, a choisi de diffuser 12 caricatures … dont celle, nouvelle, de Riss sur les Profs (Une du 18 Octobre 2023, je suis allé voir mon médecin avec pour demander un arrêt maladie le jour même … que j’ai finalement refusé, m’interrogeant sur la date de fin : ce 15 Avril 2025 je suis toujours en arrêt maladie, longue durée désormais, au moins jusqu’en Novembre 2025 / Septembre 2026 … peut-être) … sans rien y comprendre (« C’est pour soutenir les profs » nous dit Valérie Pécresse, appuyée par ses mauvais conseillers).
La Une de Cabu sur « C’est dur d’être aimé par des cons » a été refusée par Valérie Pécresse … au grand regret de Charlie qui communique à ce moment-là sur une vidéo explicative.
b) Sur l’instrumentalisation du voile, au-delà d’engagements sincères, on n’oubliera pas mon analyse des masques qui tombent lors de la récente soirée « Pour la République ... » du dôme organisé par le lobby de l’extrême droite gouvernementale israélienne : jean-Michel Blanquer par exemple nous a donc mis au service d’une puissance étrangère.
Je n’oublies pas que Dominique Bernard est mort « Pour la République » … ou ce qu’en a fait un lobby d’extrême droite israélien
« On est tous derrière vous » … à vous faire exécuter pour les colonies en CisJordanie.
Note sur le « je suis à ma place » : ma dernière expression média professionnelle avant la fameuse Une de Paris Normandie du 25 Octobre 2023
Mardi 4 juillet, au Havre (Seine-Maritime), les terminales se sont rués à 9 heures près des affichages pour découvrir, ou non s’ils ont leur Bac 2023. Certains célèbrent, d’autres sont déçus.
Pour Patrick Domenget, professeur d’histoire-géographie du lycée Claude Monet, c’est un moment très émouvant. » Le baccalauréat, malgré les modifications, reste un rite de passage. Je suis très fier de voir des mentions très bien avec des félicitations du jury. »