Campagne fétide, bassesse, honte, calomnie, veule perversité.... Les qualificatifs manquent pour exprimer le dégoût que provoque la tentative de sarkozy et de toute l'UMP, de mêler François Hollande, son état-major de campagne, le PS et....le peuple de gauche, aux tribulations et turpitudes sexo-judiciaires de DSK.
Ce sont d'abord deux des sbires du locataire en fin de bail de l'Elysée qui ont ouvert l'égout, en attaquant frontalement Pierre Moscovici, directeur de campagne du candidat socialiste, ami de DSK, laissant entendre qu'il ne pouvait pas ne pas être informé (voire avoir participé) aux ébats que l'on sait, de l'ancien directeur général du FMI.
Mais hier, le petit (dans tous les sens du terme) aux abois, est monté lui-même au créneau en faisant des pseudo-confidences "off" à quelques journalistes dans le train Lille-Paris au cours desquelles, distillant son venin, il s'est fendu du "Ce n'est pas Hollande, mais DSK que voulait le PS comme candidat".
Ces quelques mots pourris ont bien sûr été immédiatement et complaisamment relayés par les journaleux en question, dont la puissante l'AFP, principale source d'infos dans ce pays.
Ces plumitifs ont-ils fait remarquer, avant de jouer les scribes, à ce nuisible et médiocre imbécile que ce n'est pas le PS qui avait choisi Hollande, mais massivement, les électeurs des Primaires citoyennes ?
Ont-ils osé lui rappeler que François Hollande se déclara candidat bien avant l'affaire du Sofitel de New-York et qu'une parfaite étanchéité, jamais démentie, existe de tout temps entre la vie privée du député de Corrèze et celle de DSK ?
L'ont-ils interrogé sur ce qu'il faut bien appeler "nouvelle tactique de campagne" mûrement réfléchie et en dessous de la ceinture et des implications qu'elle peut avoir sur l'ensemble du débat démocratique ?
Enfin, ont-ils, les courageux, envisagé avec lui -et comme toutes, absolument toutes les enquêtes d'opinion depuis des mois-, son échec programmé le 6 Mai prochain et ses réactions à cette probable hypothèse ?
Non, bien sûr que non !
Delphine Batho, la plus prompte à réagir à gauche (qu'elle en soit remerciée), parle de "dérapage dans le TGV".
Non Delphine, cet odieux billard à plusieurs bandes tendant vers l'amalgame pour tenter de jeter on ne sait quelle "morale" opprobe sur toute la gauche socialiste, joué par celui qui représente encore la France sur la planète Terre, n'est en aucun cas un dérapage.
C'est un acte volontaire, réfléchi, programmé par le chéfaillon de la droite en débandade, qui ne sait plus quel poison imaginer pour tenter de sauver sa misérable petite personne et ses donneurs d'ordres de la finance internationale.
Et nul doute que cela va continuer encore deux mois.
Dans ces conditions et puisqu'ils veulent l'affrontement, il convient à tous les républicains et démocrates de s'en prendre partout aux militants et sympathisants de l'UMP qui ne se désolidariseraient pas de cette campagne fétide, de leur rendre la vie impossible, d'aller sur les marchés, les places publiques où ils distribuent ou distribueront leurs tracts, et de les renvoyer dans leurs niches, manu militari s'il le faut.
Allez....couché !