- POURQUOI HOLLANDE -
La priorité des priorités de la prochaine échéance présidentielle, à gauche et même pour tout Républicain, est d'en finir définitivement avec sarkozy et sa clique et refermer la parenthèse de cette page accablante et qui n'aurait jamais dû être écrite, de l'Histoire de France.
Tous les candidats du principal parti d'opposition, le PS, ont peu ou prou le même socle de programme.
Mais le seul qui est en passe d'abattre sarkozy, est de toute évidence François Hollande, que cela plaise ou non.
La raison fondamentale -que cela plaise ou non aussi, mais c'est ainsi- (au delà du fait que la présidentielle se gagne dans le rassemblement et au centre comme l'avait fort bien compris le seul qui pour le moment fait autorité historique, François Mitterrand), est plus de nature psychologique de masse, que strictement politique.
Nos concitoyens veulent avant tout à l'Elysée, une personnalité "respectable et respectée" dont l'image rompt définitivement avec celle -malhonnête, menteur, agité, manipulateur, psycho-déficient, narcissique, girouette seule soucieuse de son propre objet- renvoyée depuis 5 trop longues années par l'actuel chef de l'exécutif.
François Hollande (l'auteur de ces lignes n'épouse pas stricto sensu l'ensemble de la ligne politique de l'ancien 1er secrétaire du PS et élu de Corrèze), est sans conteste cet homme, qui a su prendre le recul nécessaire pour aller à la rencontre du peuple de France, au-delà des traditionnels clivages partisans.
Martine Aubry (faut-il le redire: "oui, Aubry est une camarade !"), incarne quant à elle le seul PS et malheureusement ses magouilles d'appareil passées.
Ne revenons pas sur le congrès de Reims et les conditions dans lesquelles elle a accédé au premier secrétariat, qui sont dans toutes les mémoires socialistes.
Reste qu'Aubry -en dépit de son incontestable engagement progressiste et sa défense volontaire et volontariste des valeurs de gauche- n'a en aucun cas, dans le pays, l'image de "rassembleuse" nécessaire à la conquête du pouvoir.
Elle ne parviendra en aucun cas à l'acquérir, surtout entourée, contrôlée et "conseillée" par des Cambadélis, Désir ou Jospin, chevilles ouvrières, à l'intérieur du parti, du sabotage de la campagne de Ségolène Royal en 2007.
L'enjeu pour le pays, de la campagne qui s'ouvre, est d'une importance historique.
Un nécessaire et ferme engagement républicain, progressiste et démocratique -sans arrière-pensées et considérations micro-partisanes qui doivent être mises de côté- est impératif et ultra prioritaire, autour de la seule personnalité, après François Mitterrand, qui est en mesure de faire triompher la gauche et les grands idéaux de la République Française, en Mai 2012.