Je sais qu'il est de bon ton de dire du mal de Freud, mais ses outils d'analyse restent pertinents. J'en veux pour preuve les propos de l'egolâtre qui est censé protéger les français des aléas de la situation internationale, répondre aux problèmes posés par la désindustrialisation de la France, résoudre la crise agricole, préparer le pays à affronter les dangers de situation climatique, propos rapportés par l'Agence France Presse. Il ne croit pas que le gouvernement Barnier sera censuré et l'argument qui assoit cette confiance inébranlable, est, je vous le donne en mille : "renverser le gouvernement serait une dissolution des esprits". "Dissolution", vous avez bien lu. Faut dire qu'il en connaît un bout là-dessus. Il aurait pu trouver un autre mot, non, c'est celui-ci qui est venu, malgré lui. Mais, si je suis bien son propos, ce n'est pas grave : lui, il a bien dissous l'Assemblée et il ne le regrette pas du tout ! Il y a donc une bonne dissolution et une mauvaise dissolution et la mauvaise n'est pas une conséquence de la bonne dissolution . Elle est la faute du cynisme du RN, de la perte de repère du PS et des propos alarmistes du gouvernement. Tout le monde en prend pour son grade.
Sauf lui, évidemment, l'homme à la courte mémoire, à la lucidité par éclipse qui ne voit pas les plans sociaux qui tombent comme feuilles en automne tout comme son ancien ministre des Finances qui ne voyait nulle part de super-profits. Sauf lui, dont sa femme confiait à Arielle Dombasle, (nul n'ignore que cette dernière, en plus d'être la compagne de BHL, est une éminente spécialiste de la chose politique), que la France ne le mérite pas. Je suggère qu'il dissolve la France. Puisqu'il n'est pas capable de s'autodissoudre.