Les amis de Jacques Abeille
Jacques Abeille est mort le 23 janvier 2022. Une association, " Jacques Abeille », a vu le jour pour maintenir vive la mémoire de celui qui fut, dans la littérature française, un objet volant pas toujours identifié ni reconnu à sa juste valeur. Ecrivain, peintre, professeur d'arts plastiques après avoir enseigné, pendant quelques années, la philosophie, Jacques Abeille n'était jamais là où l'on pensait l'avoir situé.
Cette Association née sous l'impulsion de Jean-Michel Devésa et Pauline Abeille entend rassembler les matériaux de cette œuvre polymorphe, du Cycle des Contrées à la littérature érotique de Léo Barthe, le double d'Abeille, et les témoignages de ceux qui l'ont connu et suivi depuis cette année de 1960 où il préparait son bac au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux jusqu'aux dernières années de sa vie, à travers bonheurs et désillusions. L'oeuvre de Jacques Abeille depuis les Jardins statuaires qui eurent ce que l'on appelle pudiquement un succès d'estime après avoir figuré sur la liste des goncourables jusqu'à la reconnaissance tardive qui vit une partie de ses livres publiés dans la collection Folio en passant par le merveilleux Les mers perdues né avec la collaboration de François Schuiten.
L'oeuvre d'Abeille nous fait entrer dans un monde qui n'appartient qu'à lui, avec ses rites, sa culture, son histoire, ses héros. Fantastique ? Surréaliste ? Aucun de ces termes ne parvient à le définir. Ce qui en fait l'unité c'est l'écriture à nulle autre pareille, à la rigueur toute latine.
Cette jeune association va nous permettre de suivre toute l'actualité autour de l'oeuvre de Jacques Abeille. Elle publiera, pour ce faire, un Bulletin. Elle annonce d'ores et déjà pour le 26 mars 2024 une soirée consacrée à Jacques Abeille dans le cadre du Marché de la Poésie de Bordeaux ; et pour avril un numéro spécial de la Revue Europe.
Elle a besoin d'adhérents et vous invite à la rejoindre en passant par le site jacques-abeille.org. L'adhésion est de 25 euros, de15 euros pour les étudiants et les chômeurs.