Cette formule de la sagesse populaire est singulièrement oubliée ces derniers jours : on se souvient de ces méchants activistes d'extrême-gauche pointés du doigt par le Figaro et Darmanin, seule piste crédible pour trouver les responsables des sabotages des infrastructures de la SNCF. On n'a pas les gens, mais on a leur profil, disait Darmanin. Et, enfin, on en a un sous la main qui se révèle n'être qu' un pauvre street-artist ! Comme profil, on fait mieux...
Même chose en ce qui concerne le jugement porté par la conférence nationale des évêques deFrance, à l'unisson avec tout ce que la fachosphère peut comporter de plus rance, à quoi s'ajoutent, sur le plan international, des hommes de qualité comme Trump ou Erdogan, sur une caricature "blasphématoire" de la Cène de Leonard de Vinci lors du spectacle d'inauguration des JO - un petit temps de réflexion aurait permis de comprendre que le tableau revisité n'était pas celui de Vinci, mais d'un peintre hollandais, représentant un banquet des Dieux de l'Olympe - ce qui s'impose lors des Jeux Olympiques - ! On peut regretter que les réactions de l'Eglise de France vis-à-vis des prêtres pédophiles n' aient pas été aussi rapides.
Dans un cas comme dans l'autre, précipitation coupable, vue obscurcie par une idéologie ringarde.