Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
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Ce 14 juillet, levé à 4h30 dans un demi-sommeil somnambulique qui n'avait gardé comme information pertinente que le fait que c'était férié, je me crus le 1er mai. En tant que lumpen-prolétaire oisif et libertaire qui ne loupe pas une fête des travailleurs, me voici donc dès l'aube dessinant lettre après lettre une pancarte que j'imaginais à propos, en caractère Bodoni, tel que je l'avais gardé en mémoire, pour son aspect institutionnel (la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a été composée en Didot, un caractère apparenté). Je cherchais quelque chose du style "Le travail rend con", que j'avais déjà vu dans une manif et qui m'avait beaucoup amusé par son côté situ. Toujours ce souci un peu snobinard de se distinguer du commun. Pour le coup je me suis distingué du commun par un décalage de deux mois et demi après la bataille.
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