Greenwashing et rock'n'roll

Le capitalisme est la plus formidable machine à absorber les idées du temps pour les pervertir en anéantissant le fond pour ne garder que l'apparence.

Je me souviens de la fin des années 70 où le mouvement punk, mouvement spontané et authentique né du désastre social de la désindustrialisation, est entré dans la sphère marchande. Même le catalogue de La Redoute, la référence de la vente par correspondance des mémères, vendait, comble de la mise en abîme, des accessoires en détournements factices et pseudo-récup', estampillés "punk", manufacturés industriellement, précisément là où les industries européennes étaient relocalisées.

Empreinte de sidération, ce fut le début de ma première prise de conscience du phénomène.