Ces Contre-sommets seront l'occasion de débats citoyens, démocratiques et syndicaux, traitant sans langue de bois de la réalité de l'IA : ses objectifs, ses acteurs et leur idéologie, les conditions matérielles de sa mise en œuvre, et l'ampleur, déjà, de ses impacts. On décloisonnera les problématiques jusqu'ici tenues séparées : la techno-critique, le travail, l'écologie sociale, mais aussi l'amour d'une existence simple, libre et joyeuse. On croisera les savoirs, les pratiques et les imaginaires. On tissera les premiers les liens nécessaires à la préparation des victoires à venir.
À la grand-messe élyséenne et aux divertissements financés par le « Sommet (de l'Action) pour l'IA » on préférera la fréquentation de l'une ou l'autre de ces initiatives élaborées pour partager une parole et des expériences incarnées dans le quotidien de nos vies, privées, sociales, politiques et professionnelles.
Ce sera l'occasion d'inaugurer la nécessaire reprise en main sur des décisions d'importance civilisationnelles, actuellement confisquées par une poignée de milliardaires, activement soutenus par les politiciens et les militaires des grands États.
Samedi 8 Février après-midi, à la Bourse du travail : Contre-sommet à l'initiative du mouvement techno-critique. On y critiquera l'IA en tant que telle, parcourant l'ensemble de ses dimensions : écologiques, sociales, philosophiques, économiques, militaires, policières et politiques.
Lundi 10 février à partir de 18h, au CNAM : Contre-sommet organisé par l'AFCIA , l'association française historique « Contre l'intelligence artificielle ». On y portera un regard informé et critique sur la "régulation".
Lundi 10 Février à partir de 14h, au théâtre de la Concorde : Contre-sommet organisé par le SNJ, sur une impulsion de Eric Sadin, essentiellement autour des menaces que fait déjà peser l'IA sur les composantes culturelles des métiers intellectuels.