Patrig K (avatar)

Patrig K

Technicien Génie climatique

Abonné·e de Mediapart

648 Billets

7 Éditions

Billet de blog 13 mars 2015

Patrig K (avatar)

Patrig K

Technicien Génie climatique

Abonné·e de Mediapart

Jean Luc, l’esclave de son égo Mélenchon

L’écrivain Mélenchon a la passion débordante du « Je Moi Mes » … et pourtant ce médiatique porte parole du FdG à la gauche du PS,  aux  principes de conviction, à ce qu’on dit, parmi lesquels : le sens du commun, les valeurs communes, le partage en collectif;  un ensemble d’idées résumées et portées par le slogan animant le fond sonore des manifestations revendicatives de la gauche à gauche, le bien connu hymne «  tous ensemble, tous ensemble ».

Patrig K (avatar)

Patrig K

Technicien Génie climatique

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’écrivain Mélenchon a la passion débordante du « Je Moi Mes » … et pourtant ce médiatique porte parole du FdG à la gauche du PS,  aux  principes de conviction, à ce qu’on dit, parmi lesquels : le sens du commun, les valeurs communes, le partage en collectif;  un ensemble d’idées résumées et portées par le slogan animant le fond sonore des manifestations revendicatives de la gauche à gauche, le bien connu hymne «  tous ensemble, tous ensemble ».

Jean Luc Mélenchon, mit en cause pour ses propos tenus en considération de victimisation du dictateur,  qui selon Jean Luc, celui-ci ne pouvant être le commanditaire du meurtre de l’opposant russe de Poutine, a usé du droit de réponse au partis pris et de la mise au point des journalistes de Médiapart, un long papier qui augmente d’autant plus la singularité exceptionnelle française du personnage, pas moins de 80 « Je » et d’innombrables « moi, mon, mes » encombrent ce document dont pour le principal, sert surtout a refaire la narration de SON curriculum vitae en parcourt politique et autres anciennes bagarres politiciennes entre trotskystes,  lambertistes ou encore des palabres inter claniques de la mouvance de l’OCI

 De Mille « Je » répétitifs de Mélenchon à l’asymétrie  du « Nous » collectif !  Une dichotomie langagière et polémiste à chaque syllabe ou demi mot pour y mettre en valeur sa personne, un inconditionnel du pronom personnel, la figure du grand penseur, du géo stratège, quand ce n’est pas de se plaindre d’être le souffre douleur des journalistes de Médiapart. Des « je moi mes » à toutes les conjugaisons, passé, présent, futur, l’élasticité stricto-rigide du vocabulaire en verbe pronominal qui ne dérange pas le moins du monde une bonne partie des  militants activistes du Front de Gauche, ceux qui sévissent depuis une semaine dans les colonnes de Médiapart, déroulant leur déballage indécent et agrégeant les maux à l’opposé du pluralisme des idées,  tous acquis à la personnalité truculente de l’ancien candidat à la présidentielle de 2012. Ils aiment à se faire plaisir à protéger l’incarnation de leur propre égo, leur pareil à l’image de l’orateur, les enragés des « Je moi mes », prétextant la quasi interdiction du parti pris au nom d’une déontologie du détail en queue de cerise, les coupeurs de poil en quatre qui zappent l’esprit ringard du propos d’origine de Je Jean Luc.  

Est-il encore nécessaire de rappeler, que si l’individu doit retrouver sa place dans la société du Nous, qui d’ailleurs n’existe plus vraiment, cela ne signifie pas pour autant que ce même individu doit prendre toute la place dans la société du Nous, celle qui reste àconstruire également. Une alchimie en sociabilité qu’il est certes difficile de coordonner, de maitriser, surtout quand l’effet loupe et les objectifs médiatiques ont cette fâcheuse tendance à augmenter les doses d’adrénaline à nourrir jusqu’à  l’intox l’égo qui en devient aussi gros jusqu’à l’égobèse du surmoi freudien. La dérive du quart d’heure de célébrité homéopathique, quand celui-ci s’éternise en quart de siècle, quand ce n’est plus.

Respiration en dicton populaire à remettre en lumière : Les indispensables sont souvent les plus nombreux surtout quand ils sont au cimetière. Je Jean Luc aurait-il oublié cette humble réalité ?  A ce sujet de « Je », du temps présent à l’ancien panroman qui  s’écrivait « eo », ou du latin classique « ego », ou de l’ancien français sous sa forme tonique « gié », qui fut éliminée avant le moyen français. De ce langage perso, le plus désolant dans cette affaire, n’est pas tant l’excès d’éo-égo-gié de Mélenchon, mais bien la révélation qu’une bonne partie de la gauche à la gauche du PS, celle qui condamne pourtant  les institutions présidentialistes de la 5éme République,  celle qui milite pour l’alternative de la 6éme, est encore loin d’avoir abandonné le culte du chef, la mythologie des grands noms historiques, ce retour passéiste d’un Mélenchon à vouloir singer Jaurès et qui parfois se rebiffe en référence à l’incorruptible Robespierre.

Je Jean Luc restera encore pour longtemps, l’esclave de l’égo Mélenchon, ni Jaurès, ni Robespierre n'y pourront rien ! 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.